Gabriel Fortin doit comparaitre devant la cour d'assises de la Drôme en juin 2023. Cet ingénieur sans emploi de 45 ans sera jugé pour trois assassinats et une tentative d'assassinat. Ce procès hors norme est prévu sur 3 semaines.
En juin 2023, devant la cour d'assises de la Drôme, se tiendra le procès de Gabriel Fortin. Cet ingénieur de 45 ans sans emploi, surnommé le tueur de DRH comparaîtra pour trois assassinats et une tentative d'assassinat. Ce procès est déjà considéré comme "hors norme" et est prévu sur une durée de trois semaines. L'organisation de ce procès est en cours de discussion.
Parcours meurtrier en moins de 48 heures
Les faits pour lesquels Gabriel Fortin comparait, remontent à 2021. Le 26 janvier 2021, il avait tué Estelle Luce sur le parking de son entreprise près de Colmar. Le même jour, toujours dans le Haut-Rhin, un autre DRH, Bertrand M. avait échappé à la mort. Il s'était fait tirer dessus sans avoir été atteint.
Avant de se faire licencier, Gabriel Fortin était ingénieur dans l'entreprise alsacienne dans laquelle les deux DRH travaillaient.
Deux jours plus tard, le 28 janvier 2021, il tue Patricia Pasquion, cadre au Pôle Emploi de Valence. Gabriel Fortin était inscrit à l'agence Pôle Emploi de Valence avant d'en être radié en 2013.
Puis, il assassine Géraldine Caclin, DRH d'une entreprise située à Guilherand-Granges en Ardèche. Il avait été salarié de l'entreprise ardéchoise en tant qu'ingénieur de 2008 à 2010 avant d'être licencié.
Des reconstitutions ont eu lieu, durant lesquelles Gabriel Fortin était resté mutique, allant jusqu'à refuser de sortir du camion pénitentiaire.
D'autres cibles étaient visées
Selon de récentes révélations, d'autres personnes auraient échappé à Gabriel Fortin. Il aurait eu pour cibles deux avocats de la région parisienne par lesquels il jugeait ne pas avoir été assez bien défendu.
L'instruction aurait également révélé que Gabriel Fortin s'était renseigné sur le chemin à parcourir pour rejoindre le bureau du procureur de Valence, Alex Perrin. Le tueur présumé semblait voir le signe d'une machination de l'État et du système judiciaire l'empêchant de retrouver du travail.
Enfin, l'ordinateur de Gabriel Fortin indiquerait également plusieurs tentatives infructueuses d'entrer en contact avec une ancienne petite amie dont il aurait surveillé le domicile, mais rien ne permet d'établir qu'il avait des plans criminels à son encontre.