Défilé de l'ultradroite dans la Drôme : des militants libérés en attente du procès en appel

Six hommes, condamnés à des peines de prison pour avoir participé à un défilé d'ultradroite après la mort de Thomas lors d'un bal de village dans la Drôme, ont été remis en liberté en attendant leur procès en appel, a indiqué ce mardi 9 janvier la cour d'appel de Grenoble.

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Six hommes, qui avaient participé à un défilé d'ultradroite après la mort du jeune Thomas à Crépol, ont été condamnés à des peines de prison ferme. Ils ont fait appel de leur condamnation. Ce mardi 9 janvier, la cour d'appel de Grenoble a décidé de leur remise en liberté en attendant ce nouveau procès dont la date n'est pas encore connue. Les six individus resteront sous contrôle judiciaire jusqu'à l'audience.

Les avocats de la défense ont "pris acte" de cette décision, ne faisant aucun autre commentaire, a indiqué l'un d'eux, Me Ivan Flaud, qui confirmait une information du journal Le Parisien.

Jugés en comparution immédiate au tribunal de Valence fin novembre, ces six hommes,
âgés de 18 à 25 ans, avaient été condamnés à des peines allant de six à dix mois de prison ferme. Ils ont tous été condamnés pour "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences" ou de "dégradations". Cinq ont également été condamnés pour "violence" sur policier.

Les suites du drame de Crépol

Les faits qui leur ont été reprochés font suite à la mort du jeune Thomas, à Crépol. Dans la nuit du 18 au 19 novembre, le lycéen de 16 ans avait reçu un coup de couteau fatal. Un drame qui s'était déroulé lors de violences à la fin d'un bal de village.

Une semaine plus tard, des dizaines de militants de la mouvance identitaire, cagoulés, étaient venus de toute la France dans la Drôme. Ils s'étaient retrouvés dans la ville voisine de Romans-sur-Isère "pour en découdre", selon les autorités, avec les jeunes du quartier de la Monnaie. C'est de ce quartier dont seraient issus certaines des personnes impliquées dans le drame. Vingt manifestants avaient été interpellés par les forces de l'ordre. Le lendemain, un nouveau rassemblement avait débouché sur sept interpellations.

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