Drôme. Le "Caïman" des militaires de Valence transporte les malades du Covid 19

Pour désengorger les hôpitaux du Grand Est et de Franche-Comté, -l'un des secteurs les plus touchés par l'épidémie-, des transferts de patients par voie aérienne sont réalisés depuis plusieurs jours. Le GAMSTAT de Valence (Drôme) a modifié son hélicopère "Caïman" pour assumer ces transports.
 

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Ce week-end des 28 et 29 mars, plusieurs hélicoptères NH90 Caïman ont assuré le transfert d'une dizaine de patients atteints du coronavirus. Plus que jamais, l'Armée est mobilisé pour l'opération Résilience.  

Outre le régiment d'hélicoptères de combats de Phalsbourg, basé en Moselle, le Groupement AéroMobilité de la Section Technique de l'Armée de Terre (GAMSTAT) de Valence-Chabeuil participe aussi à l'opération. Les femmes et les hommes du groupement drômois ont même été chargés des tests pour aménager les hélicoptères militaires. Il s'agissait de configurer la soute, pour accueillir les patients, et de sécurisant le cockpit. Un travail mené en coordination avec le SAMU et les autorités sanitaires.    

Durant le week-end, le "Caïman" de Valence a ainsi transporté deux malades entre Mulhouse et Genève, dans le cadre d'un élan de solidarité transfrontalier. L'hélicoptère a aussi transférer des patients de Vesoul (Franche-Comté) à Clermont-Ferrand. Le tout à 280 km/h. Un Vesoul-Clermont ne prend alors qu'1h30 !
 

L'aménagement des hélicoptères 

Si les militaires ont l'habitude de transporter des blessés dans leurs appareils, ils n'avaient pas l'expérience du transport de personnes contagieuses. Il a donc fallu s'adapter.

La soute du "Caïman" a d'abord été configurée pour accueillir deux patients en réanimation, avec un imposant matériel médical arrimé dans l'hélicoptère. Il fallait aussi tenir compte du nombre de passagers: les malades sont accompagnés par des équipes du SAMU (quatre personnes) et un militaire équipé de protections fournies par les soignants. Le poste de pilotage est, lui, séparé de la soute par un dispositif de protection mis en place par les équipes spécialisées dans les risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques du 2e régiment de dragons du Maine-et-Loire.
 
En revanche, en raison de leur taille, ces hélicoptères militaires ne peuvent généralement pas se poser sur les héliports hospitaliers, des zones sont donc aménagées à proximité. Le trajet se termine par la route. De nouveaux transferts sont programmés en ce début de semaine. 
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