Fusillades liées au trafic de drogue à Valence : quatre suspects en détention provisoire

Trois jours après l'opération de police menées dans le quartier de Fontbarlettes à Valence (Drôme) le 25 septembre, le parquet de Lyon annonce le placement en détention provisoire de quatre des personnes interpellées.

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Le parquet de Lyon annonce ce 28 septembre le placement en détention provisoire de quatre des onze personnes interpellées lors de la vaste opération de police le 25 septembre dans le quartier de Fontbarlettes à Valence. Six autres ont été présentées aujourd'hui devant le magistrat instructeur. Le parquet de Lyon a, là aussi, demandé un placement en détention provisoire.

Ces onze personnes sont suspectées d'être impliquées dans des fusillades entre bandes rivales de deux quartiers de la ville drômoise. Durant leur garde-à-vue, les policiers ont eu la confirmation que les armes, découvertes lors des interpellations, étaient destinées à être utilisées contre le clan rival, le quartier du Plan.

Deux dossiers d'informations distincts

Deux dossiers ont été ouverts par le parquet de Lyon. Le premier des chefs de trafic de stupéfiants notamment, le second a été ouvert des "chefs d'homicide en bande organisée et association de malfaiteurs" commis le 24 mai dernier dans le quartier de Fontbarlettes.

L'ADN de dix des interpellés a été retrouvée sur des armes et du matériel de conditionnement de stupéfiants. Ces armes - 5 fusils d'assault - avaient été découvertes dans une cave d'un immeuble du quartier, lors d'une opération réalisée le 22 juin dernier

Au cours des interpellations en début de semaine, les policiers ont mis la main sur un pistolet semi-automatique, un fusil à pompe, plus de 24 000 euros et plusieurs kilos de drogue au domicile d'un suspect. 

Printemps meurtrier 

En avril et mai 2023, une série de fusillades avait éclaté dans la ville, dans un contexte de règlements de comptes entre bandes. Quatre personnes avaient été tuées et plusieurs autres blessées. Certaines scènes d'une rare violence ont été filmées par les habitants qui dénonçaient un climat de guerre sous leurs fenêtres.

Après le second homicide, le 12 mai, la préfecture avait annoncé une augmentation des effectifs de police à Valence, prévoyant notamment le déploiement sur le terrain d'une centaine de CRS ainsi que des renforts zonaux. 

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