Eva Guillot, kick-boxeuse originaire d'Alboussière en Ardèche, a débuté sa carrière professionnelle en 2021. Depuis, elle a été championne d'Europe et plusieurs fois championne de France. Rencontre.
À six ans, Eva Guillot, ardéchoise, fait ses premiers pas sur un tapis de combat. Elle rêve d'imiter ses idoles, Jean Claude Vandamne mais aussi le champion du monde Samir Mohamed, avec qui elle a posé en photo quand elle était plus jeune : "C'est un de mes exemples, on l'appelle le petit prince parce qu'il a un très beau palmarès et puis il a une boxe qui m'inspire beaucoup très technique, très propre", raconte la kick-boxeuse.
Dans cette famille passionnée par la discipline, le père de la sportive, Richard Guillot, la coache depuis ses débuts : "Quand elle était jeune, c'était trois entraînements par semaine maximum. Maintenant qu'elle est devenue professionnelle, c'est plus six entraînements par semaine, voire deux par jour", confie-t-il. "Après le bac, j'ai eu un déclic. Je me suis dit que j'avais envie de performer au plus haut niveau dans ce sport que je trouve vraiment chouette dans tous ses aspects", explique Eva.
Devenue professionnelle en 2021
En effet, la boxeuse de 25 ans est devenue professionnelle en 2021. Depuis, elle a remporté quelques titres : le championnat d'Europe chez les moins de 57 kilos et plusieurs fois le championnat français.
C'est pourquoi, Richard, son père, est fier de présenter l'une des ceintures gagnées par sa fille : "C'est la ceinture du circuit créé par Nabil Mazari, le président de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes de kick-boxing", raconte-t-il. "Ça fait très plaisir, ça m'a surtout fait plaisir le jour où elle a levé le poing pour avoir ces ceintures autour de la taille". Les ceintures et les trophées peinent à se faire une place dans sa chambre. Sa dernière victoire en date était à Agde en décembre dernier.
Kick-boxeuse et kinésithérapeute
En parallèle de ses compétitions, Eva exerce le métier de kinésithérapeute : "j'avais tendance à être un peu introvertie, je me posais beaucoup de questions, j'avais peu de confiance en moi, en mes capacités. Mes victoires m'apportent donc beaucoup dans la vie de tous les jours".
Ses victoires inspirent et attirent de nouveaux adhérents à la salle d'Alboussière : "je suivais le parcours d'Eva parce qu'elle vient d'ici, ça m'a donné envie justement d'essayer", confie Aurélien, un des licenciés.
Le prochain objectif pour Eva Guillot est de défendre sa ceinture à Saint-Etienne en avril prochain : "C'est addictif, c'est comme une drogue".