Dix jours après le plateau des Glières, Emmanuel Macron poursuivra ce mardi 16 avril, ses commémorations du 80e anniversaire du Débarquement à Vassieux-en-Vercors dans la Drôme.
Emmanuel Macron sera le premier président à rendre hommage à ce maquis qui incarna "une France indissociable de la République", a indiqué l'Élysée.
Formé "dès l'invasion de la zone libre" par les nazis en novembre 1942, ce maquis d'abord composé de "réfractaires" au service du travail obligatoire – mis en place par Vichy au profit de l'occupant, jusqu'à 4.000 hommes, dont une cinquantaine de tirailleurs sénégalais et une trentaine de lycéens polonais, a rappelé un conseiller présidentiel.
Traditionnellement célébré le 21 juillet, date de l'assaut final et particulièrement"cruel" des troupes allemandes (840 résistants et civils tués, 570 maisons détruites), le maquis du Vercors sera donc cette année commémoré le 16 avril, qui correspond à la première attaque de la milice française.
Une "mémoire douloureuse qui perdure" en ce lieu où "l'attente est particulièrement forte" car Emmanuel Macron sera "le premier président de la République" à y prononcer un hommage, quand Charles de Gaulle n'y avait fait qu'une "halte rapide" en 1963, tandis que Nicolas Sarkozy s'était rendu en 2009 dans le village voisin de La Chapelle-en-Vercors.
Le chef de l'État entend insister sur le caractère "exemplaire" de ce maquis, qui peu avant l'assaut allemand s'était proclamé "République libre du Vercors", ce que l'Élysée vante aujourd'hui comme "l'incarnation d'une France indissociable de la République".
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le maquis du Vercors fut une importante base de la Résistance française réfugiée dans le massif du Vercors, considéré comme une véritable forteresse naturelle.