Le mercredi 18 novembre, cinq jours après les attentats de Paris, un feu d'artifice clandestin avait littéralement semé la panique dans le quartier Mistral, à Grenoble. Le préfet de l'Isère a décidé de prendre des mesures de restriction.
C'est avant tout pour éviter que ces scènes de panique soudaine, et sans fondement, ne se reproduisent, que la préfecture a décidé de prendre deux mesures destinées à "limiter les troubles à l'ordre public".
Elles portent d'abord sur l'interdiction de la vente au détail "des combustibles corrosifs, carburants à emporter et gaz inflammables dans les stations service" et autres points de distribution délivrant ces produits.
Les feux d’artifice par ailleurs sont interdits. Cette interdiction concerne toutes les catégories d’artifices, même "mises en oeuvre par une personne titulaire du certificat de qualification prévu à cet effet, ou d’un agrément préfectoral".
"Seuls les feux d'artifice, déclarés de longue date en mairie et en préfecture, et ayant donné lieu à une information publique" pourront avoir lieu.
Ces interdictions s'appliquent jusqu'à la fin de l’état d’urgence au plus tard.