L'ex-international de rugby condamné en 2008 pour le meurtre de son épouse était en conflit avec ses filles à qui il reprochait de mal gérer les comptes familiaux. Il était convoqué lundi 14 avril avec elles au tribunal de Bourgoin-Jallieu où un accord aurait été trouvé.
Après sept années de prison pour le meurtre de son épouse survenu en août 2004, Marc Cécillon avait décidé de demander des comptes à ses filles en les assignant au civil, dans le cadre de la succession qui comprend notamment cinq appartements en location et une maison. L'ancien troisième ligne du XV de France demandait une expertise des comptes de la famille et le tribunal a préféré entendre les parties au préalable. Les filles s'étaient opposées à cette requête, estimant avoir fourni toutes les données réclamées par leur père, dont la démarche était jugée "indécente" par leur avocat, Me Xavier Rodamel.
Aucune des parties n'a fait de déclaration à l'issue des débats qui ont duré deux heures à huis clos, mais Marc Cécillon a finalement renoncé à sa démarche, selon une source proche du dossier. "Un accord à l'amiable se dessine avec la désignation d'un notaire qui effectuera un partage judiciaire", a indiqué cette source, précisant que le juge allait formaliser la désignation d'un notaire dans quelques jours.
En raison du meurtre de son épouse, Marc Cécillon ne peut prétendre à bénéficier de l'héritage, mais le problème d'une indivision à 50%/50% restait à régler avec ses filles, le couple ayant été marié sans contrat, a-t-on expliqué de même source.