A la fête du bois et des bûcherons de Chamrousse, en Isère, on fait de l'art avec de l'arbre

A Chamrousse, dimanche 14, bûcherons et visiteurs avait de quoi couper et s'occuper, puisque la fête du bois et des bûcherons permettaient, outre des présentations de sculptures sur bois, de s'essayer au bûcheronnage. 

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Ca coupait et ça tronçonnait, ce dimanche 14 août, à Chamrousse. La station de ski iséroise accueillait des dizaines de bûcherons, des centaines de troncs et tout autant de curieux. Soixante-trois ans que le festival existe, et les participants et visiteurs n'en étaient pas moins nombreux.

Au milieu d'une foule, le sculpteur d'arbres Jacques Pissenem s'attaque au tronc, et à mesure que volent les copeaux, se dessinent sur son matériau brut des formes solides. "Ca, c’est de la calligraphie orientale, ce sont les quatre lettres du mot 'amour', montre-t-il, avant de confier: "Moi comme j’ai l’amour de la tronçonneuse et du bois, je parle d’amour avec les outils qui me conviennent le mieux."

Reportage de Fabrice Liégard, Yves-Marie Glo et Jean-Jacques Picca.

Jacques Pissenem, sculpteur d’arbres à la tronçonneuse; Alain Guimet, bûcheron professionnel; Pascal Gaidet, président de l’asso organisatrice « Passe partout »


De sept à soixante-dix-sept ans


Et le choix du matériau est important, car les outils sont moins robustes qu'ils n'y paraissent. "Les haches nous coûtent cher et elles sont très fragiles, explique Alain Guimet, bûcheron professionnel, donc il faut des bois sans nœuds, sans chevilles. c’est assez délicat pour choisir. En Savoie, en Haute-Savoie et en Isère, chez nous, c’est essentiellement l’épicéa."

Mais il n'y a pas que les sculpteurs, car le plus vieux concours de bûcheron de France s'adresse également aux volontaires du public, de 7 à 77 ans. Chacun s'y attelle, à son rythme, avec un bout de tronc à couper. "Moi, je fais ça pour le plaisir avec ma famille, mes amis, s'amuse une fille de bûcheron. Je vois ça depuis toute petite, alors j’aime ça."

N'allez pas croire pour autant que la fête est sans enjeux. Comme le rappelle Pascal Gaidet, le président de l'association "Passe-partout", organisatrice de l'événement, "généralement pour celui qui gagne Chamrousse c’est une renommée, donc c’est un peu la bagarre." En tout cas, vu l'ambiance, la bagarre semble être bon enfant.
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