Les opérations "péage gratuit" coûteraient 5000 euros par jour à la SFTRF qui gère le tunnel du Fréjus et l'A43, en Savoie. La société se réserve le droit de porter plainte.
Si elles sont plutôt appréciées des automobilistes, les opérations "péages gratuits" des gilets jaunes coûtent cher aux sociétés d'autoroutes. En Savoie, la SFTRF qui exploite l'A43, l'autoroute de Maurienne, chiffre à 5000 euros le manque à gagner chaque jour de manifestation.
Evidemment, quand la barrière se lève sans que l'ont ait à sortir sa carte bleue, le voyage sur l'autoroute paraît tout de suite plus agréable et surtout plus indolore. Depuis le début du mouvement des gilets jaunes le 17 novembre dernier, des milliers d'automobilistes ont ainsi pu rouler gratuitement sur les autoroutes du pays.
Voreppe, Crolles, Saint-Quentin-Fallavier, ou encore Saint-Michel-de-Maurienne, dans notre région les opérations "péages gratuits" se sont multipliées depuis 10 jours. Des opérations qui coûtent cher aux sociétés d'autoroutes.
La SFTRF, la Société française du tunnel routier du Fréjus exploite l'A43, l'autoroute de Maurienne, en Savoie. Depuis le 17 novembre, les gilets jaunes occupent presque chaque soir plusieurs barrières de péages de cet axe d'une soixantaine de kilomètres. Saint-Pierre-de-Belledonne, Sainte-Marie-de-Cuines ou encore Saint-Michel-de-Maurienne, les barrières ont souvent été levées ces derniers jours entre 17h et 20 heures, en pure perte pour la société d'autoroute.
Selon la SFTRF, rien que sur la seule barrière de Saint-Michel-de-Maurienne, le manque à gagner serait d'environ 5000 euros pour chaque jour de manifestation. La société explique qu'elle se réserve le droit de porter plainte.