On vous enferme, vous et vos amis, dans une "room". Vous avez 60 minutes chrono pour en sortir... en résolvant moult énigmes ! Ca s'appelle l'"escape game", ou jeu d'évasion. Enorme succès à Grenoble qui fut pionnière en la matière. En moins de 2 ans, 5 entreprises ont investi ce marché.
Dès décembre 2014, "Challenge the room" ouvrait les 2 premières salles grenobloises, au coeur du vieux centre-ville. Vincent Baÿ, son fondateur, de retour d'Europe de l'Est, a eu la bonne idée avant tout le monde. A l'époque, seule Lille s'intéressait au jeu d'évasion en région.
En avril 2016, soit 16 mois plus tard seulement, l'entreprise ouvre 4 nouvelles salles à Challes-les-eaux, tout près de Chambéry, en plus de ses 5 salles à Grenoble. Et Vincent Baÿ a des projets de franchise un peu partout en France. Bref, une réussite !
Mais "Challenge the room" n'est plus seul dans la place, loin s'en faut. "Live escape" s'est installé dans la rue d'à côté, près des Halles de Grenoble. Et "Smart Lab" caserne de Bonne. "Only the brain" a préféré se poser près de la Rocade à Eybens pour capter une clientèle plus large. Enfin le dernier né des "escape games", "Escape arena" investit un vaste local sur le site Bouchayer-Viallet. 5 enseignes, soit 12 salles au total, rien qu'à Grenoble... combien resteront ?!
Reportage JC Pain, YM Glo, Alain Galtier et Gilles Neyret
Pour aménager une salle d'"escape game", il faut investir environ 20 000 euros. Et la durée d'une "room" n'excède pas 3 ans selon les spécialistes. Mais les entrepreneurs grenoblois misent sur l'effet d'entraînement de la concurrence.
Pour vous les joueurs, une partie coûtera une vingtaine d'euros par heure et par joueur. A Grenoble, vous avez l'embarras du choix... entre, par exemple, survivre au naufrage du Titanic, faire plonger les cartels colombiens, ou délivrer la belle Louise de sa prison dorée !