De plus en plus d’enfants souffrent de dyslexie, ce trouble de l’apprentissage. Pour en parler, un congrès était organisé à, faculté de médecine de Grenoble en présence de médecins, chercheurs et parents.
Ils ont du mal à lire, à s’exprimer et à se concentrer. Ils souffrent de troubles "dys". Des enfants intelligents, dont le cerceau fonctionne différemment. Pour certains parents, les efforts de l’éducation nationale ne suffisent pas. "Ce n’est pas juste un problème de moyen, c’est un problème de volonté. Etre juste, est-ce donne la même chance à tout le monde ou est-ce essayer de faire progresser tout le monde ?", s’interroge une mère de famille. "L’enjeu n’est pas de donner le même cours à tout le monde mais plutôt d’essayer de les faire tous progresser", poursuit-elle.
Une rééducation possible
De plus en plus de ces jeunes poursuivent malgré tout des études supérieures, comme à l’IUT de Grenoble qui en accompagne plus d’une centaine cette année.
Aujourd’hui surtout, la rééducation est possible. Plus elle est précoce, plus elle est efficace, comme l’explique Sylviane Valdois, psychologue orthophoniste chercheuse CNRS: "On observe des modifications du fonctionnement cérébral et les régions qui étaient moins activées que chez les autres enfants non dys se réactivent après la prise en charge rééducative".
Le reportage de Jean-Christophe Pain et Dominique Bourget