Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, annonçait mercredi 19 décembre, la revalorisation des salaires des policiers après une journée de grève chez les forces de l'ordre. Une augmentation qui satisfait mais ne suffit pas selon les syndicats grenoblois.
Après une journée de mobilisation, les policiers obtenaient mercredi 19 décembre, une revalorisation de leur salaire allant jusqu'à 120 à 150 € nets par mois au bout d'un an. Pour Yannick Biancheri, secrétaire départemental de l'Isère du syndicat majoritaire Unité SGP Police FO, "c'est une belle avancée mais ça ne solutionne pas tout".
Des problèmes restent notables pour les forces de l'ordre. Les policiers continuent à demander le paiement de leurs heures supplémentaires qui s'accumulent avec les différents mouvements sociaux.
Les policiers grenoblois réclament également l'augmentation du tarif de nuit, le classement en zone difficile promis par Gérard Collomb, ancien ministre de l'Intérieur d'Emmanuel Macron et le maintien des dotations pour l'équipement.
Lundi 17 décembre, le ministère de l'Intérieur annonçait une baisse de 62 millions d'euros concernant le matériel. Une diminution incompréhensible pour les syndicats. "Les policiers sont parfois obligés de s'équiper sur leurs propres deniers alors cette annonce, nous a fait bondir", explique Philippe Lepagnol, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance.
Une délégation intersyndicale sera reçue place Beauvau début janvier et compte faire entendre ces revendications.