Depuis le 1er juillet, les sacs plastiques à usage unique sont bannis des caisses des magasins. Le 1er janvier 2017, ce sera aussi le cas pour les sacs réservés aux fruits et légumes et produits de bouche. Les entreprises spécialisées dans la plasturgie s'adaptent. Exemple en Haute-Loire.
Dans le bassin de Sainte-Sigolène en Haute-Loire, une PME de 32 salariés spécialisée dans le médical a décidé de parier sur les sacs en bioplastique.
La loi d'interdiction des sacs plastiques est l'opportunité pour cette entreprise de se lancer sur un nouveau marché : celui du sac biocompostable en fécule de pommes de terre.
"C'est une activité de niche mais avec un gros marché qui va démarrer à partir du 1er janvier 2017, étant donné que 36 000 tonnes de sacs plastiques sont consommées en France alors que les sacs plastiques sont fabriqués à 95% en Asie. Ça va nous permettre de développer en France ce type de produits et reprendre ce marché" explique Jean Philippe Grail, gérant de l'entreprise SES43n.
Les sacs imprimés destinés à la boulangerie, à la boucherie et pour les fruits et légumes ne seront en production qu'en décembre prochain. Huit emplois seront créés pour la chaîne de fabrication.
L'objectif pour l'entreprise est que les sacs en bioplastique atteignent 10% de l'activité en 2017. D'autres débouchés que les supermarchés ou les primeurs sont également envisagés pour en finir avec le sac trop fin et polluant.
Le reportage d'Elodie Monnier et Sarra Ben Cherifa :
Intervenants :
- Jean Philippe Grail, Gérant de l'entreprise SES43n