Le cycliste auvergnat Romain Bardet, sur le podium des deux dernières éditions du Tour de France (2e en 2016, 3e en 2017), a estimé dimanche 17 décembre que "la crédibilité du vélo était affectée" par le contrôle antidopage anormal du Britannique Christopher Froome.
Le cycliste auvergnat Romain Bardet, sur le podium des deux dernières éditions du Tour de France (2e en 2016, 3e en 2017), a estimé dimanche 17 décembre que "la crédibilité du vélo était affectée" par le contrôle antidopage anormal du Britannique Christopher Froome.
"Ce n'est jamais une bonne nouvelle et ce n'est pas une bonne nouvelle pour le monde du vélo, a déclaré Bardet, en visite au Grand-Bornand à l'occasion de l'étape de la Coupe du monde de biathlon. On se serait bien passé de telles actualités. On ne se réjouit jamais d'une affaire comme celle-là. Tout le monde en est plus ou moins affecté, la crédibilité du vélo en premier. Mais je vois les progrès faits dans la lutte antidopage depuis de nombreuses années. L'Union cycliste internationale et l'AMA (Agence mondiale antidopage, ndlr) ont toutes les compétences pour ouvrir une enquête objective et clarifier tous les faits pour que le cyclisme sorte de l'ambiguïté."
"On attend le fin mot de l'histoire, a ajouté le chef de file de l'équipe AG2R La Mondiale. J'espère que cette affaire sera réglée le plus vite possible et que si d'éventuelles sanctions sont prononcées, elles le seront dans les meilleurs délais afin que 2018 parte sur de bonnes bases et que la saison puisse démarrer sous les meilleurs auspices et qu'il n'y ait pas de soupçons."
Froome, quadruple vainqueur du Tour de France, a subi un contrôle antidopage qui a révélé une concentration de salbutamol, un médicament contre l'asthme, deux fois supérieure au seuil autorisé, lors de sa victoire sur le Tour d'Espagne en septembre.
L'Union cycliste internationale (UCI) a ouvert une procédure contre lui, mais il n'est pas soumis pour le moment à "une suspension provisoire obligatoire" en raison de la nature de la substance incriminée.