Dramatique explosion à Bas-en-Basset : une plainte contre X relance l'affaire

Les familles des trois victimes qui avaient succombé à une explosion de produit TATP dans une maison abandonnée de Bas-en-Basset (Haute-Loire) en 2015 ont déposé une plainte contre X pour ouvrir à nouveau l'enquête.

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C'est une affaire qui a près de quatre ans. Le 13 juin 2015, une explosion de TATP dans une maison abandonnée à Bas-en-Basset, en Haute-Loire, faisait quatre victimes, trois adolescents décédés, et un gravement blessé.

Les familles des trois collégiens tués, Bastien, Tristan et Maxime, âgés 14 à 15 ans, avaient réclamé une nouvelle enquête alors que l'affaire avait été classée sans suite. Ce mercredi, elles ont déposé plainte contre X pour rouvrir l'affaire, révèle France Info

Les familles portent plainte avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Elles ne sont en effet pas satisfaites des conclusions rendues par la justice, en février 2018

Une "enquête bâclée"

Pour les enquêteurs, les collégiens ont joué aux apprentis chimistes. "Ils sont partis sur l’idée que nos enfants avaient pu faire des jeux de guerre, fabriquer des fumigènes. C’était ça et pas autrement et du coup tout le reste a été écarté" témoignait, en septembre dernier, Pascale Charnay, la mère de Bastien.

Des zones d'ombre sont encore à éclaircir pour les familles, comme l'origine des matériaux explosifs découverts dans la maison, de l'acétone et de l'acide chlorhydrique, utilisés pour fabriquer du TATP. Elles avaient dénoncé une "enquête bâclée""Le TATP n’a pas été fabriqué par nos enfants, ça leur a explosé entre les mains, et ça a provoqué le drame que l’on connaît. Je sais juste que ce produit n’est pas arrivé là-bas tout seul", expliquait alors Sylvain Charnay.

Le jeune survivant, Robin, avait pourtant affirmé que les jeunes avaient trouvé la "poudre bleue" sur place. 

Joint par téléphone, leur avocat, Gilles-Jean Portejoie, ne souhaite pas commenter la plainte, qui n'est "pas encore sur le bureau du juge". Il indique seulement que ses clients souhaitent une "véritable information judiciaire" pour découvrir l'origine du drame, ce qui n'avait jusque-là pas été le cas, selon eux. 
 
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