
Un chat a été amputé de la patte arrière gauche suite à un tir de carabine. Mi-janvier, l'association le Jardin des Chats en Haute-Loire a mis une cagnotte en ligne pour financer les soins. Elle dénonce également la récurrence de ce type de maltraitance dont sont victimes les chats.
Amputé de la patte
Fébrile, il a été immédiatement pris en charge. La patte gauche avait une blessure purulente. Une radiographie a également montré que les os avaient été disloqués par les tirs de plomb. Face à ces blessures irréversibles, aucune chirurgie réparatrice n’a pu être envisagée. "Diego a dû être amputé car l'infection grandissait" déclare Nadine Issartel.Entre les soins, l'intervention, les jours d’hospitalisation, le suivi vétérinaire ... 509 euros ont été nécessaires. L'association en appelle à votre générosité pour l’aider à financer. Une cagnotte à ligne a été mise en place. Les dons peuvent également être adressés à : Association Le Jardin des Chats- Tallobre - 43370 St Christophe sur Dolaison. Reconnue d'intérêt général, l’association délivrera un reçu fiscal en fin d'année.
"Nous n'avons pas pu héberger ce chat car nous n'avons plus de place" explique Nadine Issartel. Puis elle ajoute : "L'homme qui l'a trouvé chez lui l'a recueilli et veille sur lui pendant sa convalescence".
Les chats régulièrement pris pour cible
Ce cas de maltraitance n’est malheureusement pas isolé. D’après l’association le Jardin du Chat, les chats sont régulièrement visés par ce type d’attaque, surtout en milieu rural. Ils sont pris pour cible par des tireurs aux plombs."Nous dénonçons la banalisation de ces incidents graves" déclare la présidente de l'Association Le Jardin des Chats.
En février 2018, par exemple, Zephira petite chatte vivant en Haute-Loire avait été retrouvée souffrante. Elle avait reçu une dizaine de plombs. Seuls certains ont pu être enlevés de son corps, les autres ne pourront jamais être extraits. Sauvée, elle gardera des séquelles à vie.
Tirer sur un chat est désormais puni par la loi. Les auteurs de ces actes encourent une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans et une amende de 1 500 à 30 000 euros.