En Haute-Loire, le "plan loup" ne fait pas l'unanimité

Le gouvernement a dévoilé le nouveau 'plan loup' le 19 février : il autorise l’abattage de 40 loups en France cette année. En Haute-Loire, cette décision divise les éleveurs de moutons et les associations environnementales. 

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Le nouveau plan « loup » présenté par le gouvernement le 19 février fait réagir.  Il s’attire à la fois les foudres des pro et des anti-loups. 40 loups seront abattus en France cette année, soit 10% de la population. 

Des éleveurs en colère



En Haute-Loire, les éleveurs estiment qu’ils n’ont pas été assez entendus. Dans le département les attaques restent rares : seulement 4 cas supposés depuis le retour du loup il y a 4 ans. La dernière attribuée au loup remonte à novembre dernier, 21 bêtes égorgées.




« Même s’il y a des tirs de défense autorisés aux éleveurs c’est encore soumis par autorisation préfectorale, on n’est pas dans une réactivité immédiate quand un loup s’approche des troupeaux », explique Claude Font de la Fédération nationale ovine.

Pas la bonne méthode pour les associations


Le loup est une espèce protégée. Pour les associations environnementales, « le plan loup » n’a pas choisi la bonne méthode.

« On va tirer sur un loup au hasard, ce n’est pas forcément le loup qui va s’attaquer au troupeau. Le fait de tirer un loup qui s’attaque au troupeau soit par effarouchement soit par destruction, cela va permettre une éducation de la meute qu va comprendre le danger de s’approcher des troupeaux" souligne Renaud Daumas, le président du Réseau Environnement Nature. 

Les défenseurs du loup soulignent aussi son utilité pour réguler les sangliers et les chevreuils qui font des dégâts dans les cultures. 

Le 'plan loups' autorise l'abattage de 40 bêtes cette année mais cela ne satisfait ni les éleveurs, ni les associations en Haute-Loire. Intervenants : Claude Font (Fédération nationale ovine) et Renaud Daumas (président réseau environnement nature).

 

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