Affaire Fiona. Les aveux de Cécile Bourgeon lors de sa garde à vue

Jeudi 8 février, les jurés de la cour d’assises de Haute-Loire ont découvert les aveux de Cécile Bourgeon, formulés lors de sa garde à vue, en septembre 2013. Avec son ex compagnon, Berkane Makhlouf, elle est jugée pour la mort de sa fille Fiona, dont le corps n’a jamais été retrouvé.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La cour d’assises de la Haute-Loire a assisté à la projection de la vidéo de la garde à vue de Cécile Bourgeon, en septembre 2013. Un document dans lequel elle explique aux enquêteurs ce qui, selon elle, « s’est réellement passé ».

Cécile Bourgeon ouvre la bouche pendant de longues secondes, une cigarette à la main.  Face au policier, elle sanglote. « Tu préfères que je pose les questions », lui demande le policier. Cécile Bourgeon poursuit : « Le matin du 12 mai 2013... Euh le samedi 12... C'était l'après-midi. Berkane, moi, Fiona et [la petite sœur de Fiona], on était chez nous. Berkane,  il s'est fâché avec Fiona. C'était dans l'après-midi, vers 18 heures. Il était avec elle, elle l'a fâché, il lui a mis une claque au visage. Elle pleurait. Elle était triste. Non, elle ne saignait pas. Elle avait un bleu sur la tête côté gauche », raconte Cécile Bourgeon. 

« Je lui ai mis de la pommade. (...) Le soir est arrivé, on a mangé… aux alentours de 19h, 19h30. Puis on l'a mise au lit, vers 20h30. Je les ai couchées. Berkane a été lui faire un bisou. (...) Ensuite, en début de soirée, après que Fiona était couchée... Nan, elle s'est levée en fait. Elle a vomi. Dans la cuvette. Je ne l'ai pas accompagnée, Berkane [l'a fait]. J'étais dans la chambre ».



Autre projection dans le prétoire : un reportage télévisé qui relate la conférence de presse improvisée de Cécile Bourgeon et de ses avocats, en mai 2013. « N'importe qui voit Fiona, n'importe qui a Fiona, qu'il me la ramène, c'est tout" sanglote alors la mère devant les  objectifs des caméras. « La seule chose, c’est qu’on veut récupérer Fiona. Après le reste… Y’a rien d’important. Faut juste la retrouver," déclare la mère.
« Je lance un appel à tout le monde, à tous les Clermontois, à tous ceux qui peuvent nous aider", avait-t-elle déclaré à l’époque.  " Fiona est une petite fille qui aime la vie, qui aime les gens, qui est sociable, toujours souriante". "C'est très très dur par rapport à ma grossesse, par rapport à mon autre fille, on n'a pas trop le choix de continuer la vie", a-t-elle confié ajoutant qu'elle avait "beaucoup de contractions". "Je n'ai pas envie de faire une fausse couche", avait-t-elle ajouté.
Pendant la diffusion, Berkane Makhlouf semble attentif, tandis que Cécile Bourgeon baisse la tête…


La conférence de presse improvisée de Cécile Bourgeon et de ses avocats, en mai 2013. 



 

Suivez le procès en direct ICI


 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information