Le centre hospitalier du Puy-en-Velay a organisé une simulation d’attentat le 2 mars. Pompiers, médecins, infirmiers… Tous ont participé à cet exercice visant à améliorer la réactivité de l’hôpital. 

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Un exercice de simulation d’attentat a été organisé par le centre hospitalier Emile Roux du Puy-en-Velay (Haute-Loire) le vendredi 2 mars. Le scénario : un homme armé a tiré sur des étudiants de l’Ifsi (Institut de formation en soins infirmiers). 

Le bilan de l’attentat simulé est lourd : un décès, 5 victimes dans un état d’urgence absolue et 11 relatives.  L’hôpital du Puy-en-Velay a donc déclenché le « plan blanc » pour faire face aux situations de crise. L’objectif de cet exercice est de tester notamment la réactivité du centre hospitalier.

Un exercice grandeur nature 



Les équipes ont réagi comme dans la réalité. « Un médecin a trié les urgences absolues, relatives et les décès sur le lieu de crise. Puis les victimes les plus graves ont d’abord été évacuées par les pompiers vers le centre hospitalier. L’hôpital a dû s’organiser et libérer des blocs opératoires », explique Marie-Ange Péridont-Fayard, directrice stratégie et du système d'information de l'hôpital. 

Au total, une soixantaine de personnes a participé à cet exercice grandeur nature. Médecins, infirmiers, aides-soignants, en passant par les pompiers sans oublier le directeur de l’hôpital.

Un bilan dans un mois 



Le centre hospitalier a aussi mis en place une « cellule de crise » fictive qui a permis de simuler des communications avec la préfecture et l’agence régionale de santé ainsi que la presse. 

« Le retour est très positif, l’exercice s’est très bien passé. Le plan blanc a bien fonctionné», souligne Marie-Ange Peridont-Fayard. Un débriefing sera organisé dans un mois pour pointer les points à améliorer afin que les équipes puissent réagir encore plus rapidement.
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