Trois membres des "gilets jaunes", interpellés après les événements violents survenus le 1er décembre au Puy-en-Velay, étaient jugés en comparution immédiate lundi 3 décembre. L'un d'entre eux, âgé de 19 ans, a été condamné à un an de prison, dont 3 mois ferme.
À peine 48 heures après les violences qui ont émaillé la journée du 1er décembre au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, les premières comparutions immédiates de manifestants se sont tenues au tribunal du Puy-en-Velay. Parmi les prévenus du jour, trois manifestants aux profils divers. Fait peu habituel, le préfet de la Haute-Loire est venu en personne témoigner.
Le premier manifestant appelé devant le juge est animateur en maison de retraite. Âgé de 44 ans, il est déjà connu des services de police pour possession de stupéfiants. Son avocate a obtenu le renvoi de son jugement au 7 janvier, procédure permise lors d'une procédure de comparution immédiate. En attendant, il sera placé en détention provisoire, et une expertise psychiatrique doit être menée.
Le second manifestant convoqué devant la justice est étudiant en BTS Mécanique. Il a 19 ans et participait à sa première manifestation. "J'ai fait une grosse erreur, je ne suis pas un violent, c'était ma première manifestation et ce sera la dernière." Sa défense n'a pas demandé un renvoi de son jugement. Poursuivi pour violence sur policier avec jets de projectiles, il a été condamné à un an de prison, dont trois mois ferme, et est également interdit de port d'armes pour cinq ans.
Un troisième prévenu devait encore être jugé dans la soirée.