COVID 19 : en Haute-Loire, comment élèves infirmiers et aides-soignants viennent soutenir les EHPAD

En Haute-Loire, les élèves infirmiers et aides-soignants se mobilisent pour faire face à l’épidémie de COVID 19. Certains apportent leur renfort dans les EHPAD et les établissements hospitaliers.
 

« La seconde vague est là et elle est violente », a déclaré le ministre de la Santé jeudi 5 novembre. Alors, pour faire face, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Chloé Astruc est en 3e année à l'école d'infirmiers. Quand son institut du Puy-en-Velay a fait appel à des volontaires pour travailler en EHPAD, elle a tout de suite accepté. Ici, elle sert des repas, des goûters, elle aide au coucher des résidents. Elle est rémunérée sur la base du SMIC. Elle affirme : « Cela aide même si ce n’est pas grand-chose, mais c’est toujours un plus. C’est formateur, car en plus des stages, travailler nous permet de voir des choses différentes de ce que l’on voit d’habitude. Là on travaille en tant qu’aide-soignante, donc ça nous permet de voir tous les côtés du métier ».

Un renfort bienvenu

Pour recenser à la fois les besoins et les volontaires, un logiciel a été mis en place par l'hôpital du Puy-en-Velay. Comme Chloé, une soixantaine d'étudiants infirmiers et aides-soignants ont répondu à l'appel. Et même si cet EHPAD a jusqu'ici été épargné par le COVID 19, la présence d'un renfort est la bienvenue. Patricia Le Goff, directrice de l’EHPAD « Bel Horizon », souligne : « Pour nous une étudiante infirmière de 3e année c’est la crème. Elle a le diplôme d’aide-soignante, elle a déjà fait des stages chez nous. Elle nous a aidés en renfort l’été, en job d’été. Quand elle arrive, elle connaît les résidents et la structure. Elle est jeune et dynamique donc pour nous ce sont vraiment des renforts précieux ».

Une période difficile

A l'école d'infirmiers, l'amphi est vide. A l'exception des travaux pratiques, les cours se font à distance, ce qui permet aux étudiants de mieux gérer leur temps sans pour autant pénaliser leur formation. Aurélie Longin, formatrice à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers, précise : « En termes d’organisation, d’apprentissage, d’autonomie, c’est très formateur pour eux. Ils savent qu’ils peuvent compter sur nous, qu’ils peuvent nous appeler et qu’on peut échanger. Après, comme les soignants, comme les personnes diplômées, c’est un moment extrêmement difficile ». Dans les EHPAD, on sait que la crise sera longue, alors ces renforts sont essentiels pour tenir dans la durée.
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