Le Puy-en-Velay : au départ du chemin de Compostelle, les randonneurs attendus à l'heure du déconfinement

Au Puy-en-Velay, en Haute Loire, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle attend le retour des randonneurs. Les hébergeurs s’organisent pour les accueillir avec les contraintes sanitaires liées au Covid19. Cet itinéraire culturel européen est un moteur économique majeur pour le département.

 

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Depuis le 2 juin, suite au déconfinement des 100 km, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle peut à nouveau être parcouru au départ du Puy-en-Velay. Sur la place du Plot au centre de la ville préfecture de Haute Loire, "La jeune pèlerine", statue de bronze, attend le menton appuyé sur son bâton de marche. Tout comme les hébergeurs qui jalonnent le GR65 attendent avec impatience le retour des jacquaires. Depuis la réouverture, l’itinéraire balisé rouge et blanc voit passer les randonneurs au compte-goutte. Des voyageurs qui commencent leur périple par la Place du Plot puis empruntent la rue pavée Saint Jacques de la vieille ville du Puy-en-Velay.

Une rue qui les mènera sur le haut plateau volcanique, vers le sud du département. Les pèlerins ne se bousculent pas pour rejoindre l’Espagne, la Galice et l’ultime but du pèlerinage à 1522 km de là, Saint-Jacques-de-Compostelle.

La méfiance vis-à-vis du Covid 19 est encore là


Pour les plus fervents catholiques, la coquille emblématique du voyageur ornera son package, mais chez Christian, un hébergeur des toutes premières étapes du chemin, ce n’est pas l’affluence depuis la réouverture de son gîte :

 Aujourd’hui on a vu passer 14 randonneurs contre 140 par jour en principe à cette époque

Les réservations sont rares ou de dernière minute. Certains pèlerins viennent d’Isère, du Gard ou de la Sarthe, seul ou à deux. La méfiance vis-à-vis du Covid 19 est encore là. Un autre hébergeur, Thierry, témoigne des conditions sanitaires qu’il faut respecter : « J’ai dû enlever une chambre à la location pour rester dans la contrainte des 10 personnes accueillies à la maison et autour de ma table d’hôte ». Et il faut respecter des règles d’hygiène drastiques : « Nous mettons à disposition du gel hydroalcoolique un peu partout dans le gîte et nous demandons aux randonneurs de garder les bonnes distances, le masque c’est vraiment exceptionnel même si nous demandons aux clients d’en avoir avec eux au cas où.. ». Il faut aussi tout désinfecter après chaque passage.

Le masque ce n’est pas l’esprit du chemin 


« Le masque ce n’est pas l’esprit du chemin, rajoute Christian, les gens ne viennent pas pour être gendarmés, je leur laisse le choix mais dans les chambres j’organise les places pour respecter les distances ». Les hébergeurs constatent une reprise très très lente et timide de l’activité sur le chemin. Ils espèrent se rattraper aux mois de juillet et août même si les étrangers ont déjà annulé leurs réservations. Des Américains, des Anglais ou des Australiens qui manqueront pour boucler les revenus déjà mis à mal par la pandémie. Tous espèrent que les Français viendront nombreux cet été découvrir le chemin et se ressourcer. 
 

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