Le parti socialiste de Haute-Loire se serre la ceinture ! Pour les élections sénatoriales, il n'aura qu'un seul candidat. Question de budget mais aussi de contexte politique dans le département
Les élections sénatoriales approchent à grands pas ! Elles auront lieu le 24 septembre prochain. En Auvergne, seuls les grands électeurs du Puy-de-Dôme et de Haute-Loire sont concernés. Le principe veut qu'on ne renouvelle que la moitié des sénateurs à chaque élection.
En Auvergne comme ailleurs, la campagne a déjà commencé et le parti socialiste de Haute-Loire a une stratégie particulière : ne présenter qu'un seul candidat, alors qu'il y a deux sièges à pourvoir. Plus qu'un choix, une obligation faute de budget. L'unique personne en lice est Patrice Douix, un agriculteur bientôt en retraite.
Sept millions d'euros de dotation publique pour la campagne au niveau national
Les temps sont durs, le parti contrôle ses dépenses, même si la campagne se limite à quelques milliers d'euros localement. Constat identique sur le plan national. Le budget pour la dernière campagne sénatoriale était de 23 millions d'euros. Cette année, la consigne est claire : ne pas dépasser 7 millions.
Autre problématique pour la Haute-Loire, le contexte politique du département n'est pas favorable au PS. Le département compte 731 grands électeurs, essentiellement des maires, des conseillers municipaux et départementaux. Ce sont eux qui élisent les sénateurs mais la majorité n'est pas favorable au parti socialiste, surtout après les résultats des dernières élections locales - municipales de 2014, départementales et régionales de 2015 - qui a fait reculer le nombre de grands électeurs socialistes.
Mais les socialistes gardent le sourire et se souviennent que la Haute-Loire a déjà élu un sénateur socialiste, c'était en 1974. Il était originaire de Blesle, comme le candidat de cette année.