Il y a deux jours, elle a dû restreindre les ventes de ses forfaits de ski. Avec les récentes chutes de neige, en Haute-Loire, la station des Estables fait le plein de clients.
Une file d'attente en caisse comme cette année, il n'y a en a pas eu depuis 2017 aux Estables, station de ski de Haute-Loire. Entre le manque de neige et le Covid, la fréquentation du domaine avait chuté. Alors, derrière les caisses, ce retour des vacanciers ravi les équipes : « On a dépassé la barre des 1 000 forfaits vendus aujourd’hui à 12h30. Ça fait 4 jours que c’est comme ça. Tous les éléments sont réunis : de la neige, du soleil, les températures vont bien, les gens sont là… C’est génial les vacances ! » se félicite Yves Gayton, directeur de la station
Garder les skieurs en sécurité
Plus haut sur les pistes, au téléski, les skieurs sont nombreux mais l'attente est beaucoup moins longue. « Ça fait 10 minutes qu’on est là », explique une skieuse dans la file. Un autre amateur de glisse n’est pas fâché d’attendre : « Il y a pas mal de monde mais ça circule assez bien, on prend du plaisir, ça s’enchaine assez vite. » L'augmentation du nombre d'amateurs de glisse présents sur les 12 hectares de la station demande aux 3 secouristes-pisteurs d'être vigilants, à chaque instant. "Ce serait mieux de manger de l’autre côté, s’il y a des skieurs qui arrivent, ils risquent de vous couper le jambon en deux », conseille l’un d’eux à une famille en train de pique-niquer.
Un regain d'activité
Depuis plusieurs jours, que ce soit avant ou pendant l'ouverture des pistes, le rythme est soutenu. Un regain d'activité qui fait du bien à toute la commune. « A côté, je suis agriculteur. Historiquement, c’étaient souvent les agriculteurs qui faisaient les perchistes, c’est un bon complément d’activité. Ça fait des bonnes journées, mais il faut travailler quand c'est le moment », explique Antoine Fargier, perchiste de remontée mécanique. Afin de privilégier l'expérience et la sécurité des skieurs, la station des Estables se limite à 1 600 forfaits vendus par jour.
-Propos recueillis par Chloé Peltin pour France 3 Auvergne