225 nouveaux résidents suisses identifiés à Saint-Julien-en-Genevois

Depuis l'entrée en vigueur, en 2002, de l'accord sur la libre circulation entre l'Union Européenne et la Suisse, le nombre de travailleurs frontaliers français n'a cessé d’augmenter. Mais combien de Suisse sont venus s'installer en France? Saint-Julien-en-Genevois a un début de réponse.

Actuellement, près de 90.000 français travailleraient dans le canton de Genève, dont 80% de Haut-Savoyards. Et combien de pendulaires suisses vivent en France? Si au début des années 2000, ils étaient très rares, de l'ordre de quelques centaines, ces Helvètes vivant en France sont aujourd'hui beaucoup plus nombreux.

Comment les identifier? C'est un problème récurrent pour les communes frontalières de Haute-Savoie. L'enjeu est important. Les communes où résident des travailleurs frontaliers touchent chaque année des fonds frontaliers versés par le canton de Genève. Une compensation financière prélevée sur l'impôt à la source versé par les frontaliers. En 2014, la France a reçu 279,4 millions de francs suisses de Genève. Des sommes qui, avec le temps, sont devenues importantes pour investir, particulièrement à l'heure de la baisse des dotations de l'Etat. 

A Saint-Julien-en-Genevois, la municipalité a donc mené une campagne pour inciter les "faux résidents" suisses à se déclarer. Bilan: 225 nouveaux résidents identifiés, et la perspective d'un fonds frontalier en hausse pour 2016.

Reportage Marion Feutry et Christian Mathieu

Intervenants: Antoine Vielliard, maire MoDem de Saint-Julien-en-Genevois; Christian Monteil président DVD du Conseil départemental de Haute-Savoie

10.000 Suisses n'auraient toujours pas déclaré leur résidence en Haute-Savoie. Un manque à gagner estimé pour les communes à 10 millions d'euros.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité