Coronavirus : ce qu'il faut savoir sur les centres de consultation Covid-19 qui ouvrent en Haute-Savoie

Plusieurs centres médicaux dédiés au nouveau coronavirus ouvrent dans les environs d'Annecy. A qui s'adressent-ils ? Quel objectif ? On répond à vos questions sur ces nouvelles structures.

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Des centres de consultation et d'orientation dédiés au coronavirus Covid-19 ouvrent les uns après les autres en Haute-Savoie. Plusieurs sont entrés en activité ou vont le faire dans les prochaines semaines autour d'Annecy : dans le centre médico-sportif de la ville, à Epagny-Metz-Tessy, Annecy-le-Vieux ou encore Seynod.

L'idée est de désengorger les urgences de l'hôpital pendant la pandémie et "ne plus mélanger les flux de malades ordinaires et ceux étant probablement covidés" pour la médecine de ville, détaille le maire Jean-Luc Rigaut.
 
Qui peut se rendre dans ces centres ? Pour quels actes médicaux ? France 3 Alpes fait le point sur le fonctionnement de ces nouvelles structures.

 

Qui peut s'y rendre ?


Seuls les patients orientés par le 15 ou un médecin traitant peuvent être admis, sur rendez-vous, dans ces centres de consultation pilotés par l'Ordre des médecins. Interdiction donc de s'y présenter spontanément, ces personnes ne seront pas prises en charge.

"Les gens sont équipés d'un masque et de gants après s'être nettoyé les mains avec un gel. Ils donnent les informations (à l'accueil) et sont ensuite orientés sur la salle d'attente", explique le docteur Charles Mercier-Guyon, médecin directeur du centre médico-sportif d'Annecy.

La salle comporte une dizaine de chaises, toutes très espacées les unes des autres pour éviter une éventuelle propagation du coronavirus. "On va ensuite amener (les patients) auprès d'un médecin qui va les examiner dans un box", poursuit l'urgentiste, insistant sur le caractère "très important" de la distanciation.

 

Pour quels actes médicaux ?


Dans les boxes où sont reçus les patients, tout est très minimaliste. "On évite tous les objets inutiles, résume le Dr Mercier-Guyon. Il n'y a pas de téléphone, pas de sous-main, on enlève tout ce qui peut être un support inerte de transmission du virus." Entre chaque consultation, le bureau est complètement désinfecté par des agents d'entretien.
 

L'examen clinique est lui aussi assez basique. Il ne s'agit pas d'une consultation complète, le médecin va seulement pratiquer à quatre actes :
 
  • L'auscultation pulmonaire, afin d'observer si le patient souffre de troubles respiratoires ;
  • La tension artérielle, pour certaines personnes, qui peut révéler "des états de choc, même inapparents", détaille le médecin directeur du centre d'Annecy ;
  • Une prise de température, la fièvre étant l'un des symptômes du Covid-19 ;
  • "Surtout, on va mesurer la saturation en oxygène avec un petit appareil très simple qui se met au doigt", ajoute-t-il. Cette donnée est "l'un des éléments les plus orienteurs sur l'état de santé des gens" car même si un patient ne présente pas de gêne ou de trouble respiratoire, "une saturation en oxygène dans le sang abaissée est un critère de prise en charge pour aller vers l'hôpital (...) selon l'état clinique."

Et après ?


Une fois la consultation médicale terminée, les patients quittent le box et sont orientés en fonction de leur statut. Certains vont simplement rentrer chez eux avec des conseils de confinement et des documents explicatifs tandis que d'autres, ne présentant pas de symptôme du Covid-19, seront réorientés vers leur médecin.
 
D'autres patients encore devront passer un test de dépistage au nouveau coronavirus dans un laboratoire d'analyses médicales et les derniers, présentant tous les signes de la maladie, seront confiés aux urgences médicales. "On estime qu'il y aura environ 20% des gens (...) qui justifieront une prise en charge plus complète", ajoute le docteur Charles Mercier-Guyon.

 
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