JO de Tokyo 2021 : l'Annécienne Alexandra Tavernier en finale au lancer de marteau " une 4ème place, ça fait mal "

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Immense déception pour Alexandra Tavernier,27 ans, originaire d'Annecy. A la finale du lancer de marteau chez les femmes au Japon, elle est restée ce mardi 3 août au pied du podium, à la quatrième place. L'or revient à la Polonaise Anita Wlodarczyk,

Une chance de médaille française de plus s'envole en athlétisme. La Haut-Savoyarde Alexandra Tavernier, l'une des favorites pour le lancer de marteau aux JO de Tokyo, a fini à la quatrième place lors de la finale chez les femmes mardi 3 août. Son lancer à 74,41 m n'a pas suffi pour monter sur le podium. C'est la Polonaise Anita Wlodarczyk, pourtant blessée récemment, qui décroche l'or, son troisième titre olympique, devant la Chinoise Wang Zheng et l'autre Polonaise Malwina Kopron.

La Française s'était pourtant qualifiée sans difficulté dès son deuxième jet (à 73,51 m) pour la finale du lancer de marteau. Médaillée de bronze des Mondiaux de Pékin en 2015,  elle n'attendait qu'une chose : prendre sa revanche sur les Jeux de Rio, il y a cinq ans, où elle avait terminé 11e. Il est vrai qu'elle avait fort maille à partir, avec notamment la Polonaise Anita Wlodarczyk, qui détient depuis 2016 les records du monde (82,98 m) et olympique (82,29 m). 

Par ailleurs vice-championne d'Europe, Alexandra détient aussi le record de France de lancer de marteau depuis cette année, avec un jet à 75,38 m. 

 

Une quatrième place, ça fait mal. Autant être cinquième, sixième ou même ne pas passer en finale, si c'est pour faire ça. C'est compliqué..."

L'Annécienne rentrera le coeur lourd dans les Côtes-d'Armor en Bretagne, où elle s'entraîne, "Ça fait mal, c'est tout", a réagi  l'athlète haut-savoyarde après la finale. "C'est dur, ça fait cinq ans qu'on s'entraine comme des acharnés, six jours par semaine, avec deux à trois séances par jour, tout ça pour finir au pied du podium.(...) "Je pense que les gens ne se rendent pas compte de l'abnégation et du boulot qu'on fait au quotidien. On est les premiers fautifs et les premiers déçus", lâche-t-elle avec une certaine amertume."Une quatrième place, ça fait mal. Autant être cinquième, sixième ou même ne pas passer en finale, si c'est pour faire ça. C'est compliqué..."

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