Violences conjugales : il frappe sa conjointe et crache sur des policiers, un récidiviste condamné à 16 mois de prison ferme

En Haute-Savoie, un récidiviste, a écopé de 16 mois de prison ferme pour violences conjugales. Arrêté par la brigade de gendarmerie de Meythet, il a ensuite été jugé et écroué à la prison d’Aiton, en Savoie.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L’homme, fortement alcoolisé, avait saccagé une grande partie de son appartement, situé à Meythet en Haute-Savoie, après avoir frappé à plusieurs reprises sa conjointe devant leurs enfants. Ces derniers ont réussi à s’échapper pour se réfugier chez une voisine et alerter les forces de l’ordre.

Déjà condamné pour violences conjugales, il venait de sortir de prison.

Une interpellation virulente

Quand la brigade de gendarmerie d’Annecy-Meythet est arrivée sur les lieux, l’homme "s’est mis à les injurier copieusement et a tenté de résister à son interpellation" relate-t-elle dans un communiqué. L’homme a même tenté de donner un coup de pied à l’un des gendarmes et a craché au visage de deux autres militaires lors de son escorte aux services des urgences lors de son examen médical.

16 mois de prison ferme

Présenté le 20 janvier devant le tribunal judiciaire d’Annecy, l’accusé a écopé d’une peine de 16 mois de prison ferme. Déjà condamné pour les mêmes faits et donc en état de récidive, son sursis a été révoqué. Il purge sa peine à la maison d’arrêt d’Aiton en Savoie.

Par ailleurs, ce dernier a été condamné à payer 1 500 euros et 800 euros de dommage et intérêt aux deux militaires avec lesquels il avait été violent.

Que faire si vous êtes victime de violences conjugales ?

Les violences conjugales sont punies par la loi, qu’elles visent une femme ou un homme et qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles. Si vous en êtes victime, contactez les forces de l’ordre en composant le 17 (appel) ou en écrivant un message au 114 en cas d’urgence. Vous pouvez également contacter le 3919 (appel anonyme et gratuit à Solidarité Femmes) ou d’autres associations, par exemple, "SaVoie de femme", basée à Chambéry en Savoie, "Rialto – SOS Femmes Isère", ou l’association "Espace Femme Geneviève D." en Haute-Savoie.

Vous pouvez également vous rendre sur cette plateforme de discussion en ligne, où il est possible de communiquer avec un gendarme ou un policier 24h/24, en renseignant votre code postal.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information