Le tribunal de Grenoble a rendu sa décision mardi 20 février : les trois entreprises du groupe de décolletage Maike Automotive, en difficultés financières, peuvent poursuivre leurs activités en Haute-Savoie mais une centaine d'emplois sont supprimés.
Après sept mois de plan de sauvegarde, les trois entreprises haut-savoyardes de l'équipementier automobile Maike Automotive, placé en redressement judiciaire, ont finalement été autorisés à poursuivre leur activité. Une centaine d'emplois sur 720 sont néanmoins supprimés. Le tribunal de commerce de Grenoble a rendu son jugement 20 février.
L'entreprise est basée à Bonneville, en Haute-Savoie, département dont l'activité industrielle est traditionnellement dominée par le décolletage (la fabrication de pièces métalliques complexes par usinage).
Les filiales Franck et Pignard restent français
Comme il n'y avait pas d'offre de reprise globale, le groupe ressort en morceaux de cette procédure. Les filiales Frank & Pignard et Precialp sont reprises par un consortium formé par Alpen Tech et Kartesis, deux spécialistes haut-savoyards du décolletage.
Le consortium va conserver 540 emplois, ce qui implique la suppression d'une quarantaine de postes, essentiellement sur la première entité.
EMT 74 et ses filiales reprises par Léman Industries
EMT 74 et ses filiales chinoise et hongroise sont, elles, reprises par Léman Industries, autre entreprise régionale qui ne conservera en France que 72 personnes sur 127.
La procédure toujours en cours pour la filiale Peugeot Japy
Le tribunal n'a en revanche pas tranché pour la filiale Peugeot Japy et ses 316 salariés basés dans le Doubs. La procédure est donc toujours en cours.
Aucune offre n'avait été déposée pour la structure d'environ 25 salariés qui assurait des fonctions transversales (ressources humaines...) pour l'ensemble de l'entreprise.