Ce lundi 28 août, il faut s’armer de patience pour traverser le tunnel du Mont-Blanc. Trois heures d’embouteillages sont annoncées aux péages français et italiens. Ceci est la conséquence directe de l’impressionnant éboulement qui s’est produit dimanche, en Savoie, provoquant la fermeture du tunnel du Fréjus aux poids lourds.
L'attente est longue, ce lundi 28 août, pour accéder au tunnel du Mont-Blanc, que ce soit du côté français ou italien. Des bouchons provoqués par le retour des vacances et accentués par l’éboulement qui s'est produit ce dimanche 27 août en Savoie.
"Le report du trafic des poids lourds et autocars de l'A43 Maurienne vers ce tunnel du Mont-Blanc est une des autres raisons de cet important bouchon", affirment les journalistes d’Autoroute Info 107.7.
En effet, le tunnel du Fréjus est désormais fermé aux poids lourds de plus de 3,5 tonnes pour une durée indéterminée.
Trois heures d’attente de chaque côté du tunnel
Au lendemain de cet éboulement de 700 m3 de roche qui a provoqué la fermeture de plusieurs axes routiers en Savoie, la file d’attente est impressionnante de part et d’autre de l’infrastructure longue de 11,6 kilomètres, comme on peut le constater sur les webcams du tunnel.
Pour le traverser, il faut s'armer de patience, selon les informations de la société des Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) qui publie ses prévisions heure par heure. Le trafic est annoncé comme étant "critique" jusqu’au 31 août et la société ATMB préconise de rouler de nuit, lorsque c’est possible, pour éviter les bouchons.
En conséquence, il est demandé aux poids lourds circulant en région Auvergne-Rhône-Alpes et à destination de l’Italie, d'emprunter l'autoroute A7 en direction de Valence puis Marseille pour rejoindre ensuite l'Italie par l'autoroute A8.
Ce lundi en début de soirée, plus de deux heures d'attente était encore nécessaires pour rejoindre le péage côté français, selon ATMB.
Par ailleurs, le tunnel du Mont-Blanc devrait fermer à partir du 4 septembre et jusqu’au 18 décembre pour de lourds travaux de rénovation. "On a fait le choix de faire des travaux plus importants, plus conséquents pour redonner une seconde vie à ce tunnel", avait fait savoir Grégory Schwarshaupt, directeur adjoint de la société ATMB.