Covid-19 et ski alpin : "la punition est sévère si on a un test positif malgré aucun symptôme" s'inquiète Tessa Worley

 "J'ai envie de faire une saison complète" a déclaré ce lundi 5 octobre la double championne du monde de géant Tessa Worley. La haut-savoyarde prépare la saison 2020/21 avec envie, malgré le Covid-19 "qui fait partie des choses stressantes pour l'hiver".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

En conférence de presse ce lundi 5 octobre à Paris Tessa Worley s'est déclarée "prête pour Sölden". La double championne du monde de géant espère en avoir terminé avec les problèmes physiques qui la gênent depuis deux ans et prépare la saison 2020/21 avec envie, malgré l'incertitude liée à la crise sanitaire. 

 

"Je suis prête pour Sölden, mais je crains la malchance"


La slalomeuse a évoqué le protocole de tests pour le Covid-19  mis en place avant chaque compétition : "C'est important avant chaque compétition de créer un environnement sain, mais en même temps les tests demandés ne semblent pas à 100% fiables. J'ai l'impression que la punition est sévère si on a un test positif malgré aucun symptôme, cela signifie le retrait de la course et ça c'est dur" a déclaré la haut-savoyarde qui ajoute "la saison, voire des carrières sont en jeu. Cela fait partie des choses stressantes pour l'hiver. Il va falloir rester zen et se protéger un maximum par rapport à ça. Je crains la malchance. On va voir si c'est réalisable de faire autant de tests, sachant que l'on côtoie beaucoup de gens, que l'on se déplace..."

Tessa Worley espère bien  "faire une saison complète" après avoir été opérée du genou droit en avril 2019, puis en janvier 2020 : "ca va plutôt bien, je suis très contente de l'évolution de mon genou. Le confinement a permis de récupérer pendant deux mois, ça lui a fait du bien. J'ai pu construire tout l'été la force et l'endurance, tout ce qui manquait à mon genou et que je n'arrivais pas à travailler. Je sens que ça monte en puissance, je me sens de plus en plus forte. Sur les skis, c'est hyper agréable d'arriver le matin et de ne pas se demander si on va avoir des douleurs ou pas. J'arrive à m'exprimer avec l'engagement que j'ai envie de mettre. Je suis prête pour Sölden".

La saison reprendra le 17 octobre en Autriche. A 31 ans, la championne interrogée sur le sujet  affirme qu'elle n'a jamais "songé à stopper sa carrière " (...) Je ne me suis pas posé cette question-là. Je pense au futur, certes, mais je n'en suis pas là. J'étais plutôt focalisée sur mon parcours dernièrement, avec deux saisons frustrantes où j'ai eu le sentiment de ne pas pouvoir m'exprimer à 100%, à toujours me demander comment ça allait se passer au départ, à faire l'impasse sur des super-G... A la fin de l'hiver dernier, j'ai écarté les soucis physiques et j'ai envie de faire une saison complète à fond, de la préparation jusqu'à la fin de saison" a t-elle conclu.

 

Un protocole sanitaire lourd et strict


La Fédération internationale  de ski a publié son protocole de tests du Covid-19 rendant obligatoire un test PCR pour les sportifs avant chaque course tous les trois ou quatre jours. Elle demande aux athlètes mais aussi aux autres parties prenantes des compétitions (organisateurs, encadrement, certaines personnes accréditées…) de se présenter avec un test PCR négatif datant de moins de 72 ou 96 heures (sans préciser la différence entre les deux délais), et de renouveler ce test tous les trois ou quatre jours sur place.

En cas de test positif pendant un événement, un individu sera immédiatement mis en quarantaine. Surtout, chacune des personnes qu’il aura côtoyées lors des dernières 72 heures devra également être testée et placée à l’isolement jusqu’à ce que son test se révèle éventuellement négatif.

Cette dernière mesure laisse imaginer un possible effet domino désastreux au sein d’une même équipe lors d’un évènement de plusieurs semaines comme les Mondiaux de ski alpin prévus à Cortina d'Ampezzo (Italie) du 8 au 21 février 2021.

La FIS indique par ailleurs qu’un test sérologique à la recherche d’anticorps a été ajouté depuis août aux contrôles antidopage.

En revanche, si un athlète apparaît avoir déjà contracté le nouveau coronavirus et être immunisé, il ne sera pas obligé à réaliser d’autres tests Covid-19 sur toute sa période d’immunité.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information