Un automobiliste français s'est fait pincer côté Suisse avec une fausse montre de luxe. Peu scrupuleux, les faussaires ont reproduit le numéro de série d'une montre volée, ce qui aurait pu coûter cher au conducteur.
Le jeune homme de 33 ans s'est présenté à bord d'une berline de luxe à la douane de Bardonnex, tout près de Genève, où les gardes-frontières ont procédé à un contrôle de ses objets.
Ils ont trouvé cette montre qui portait le numéro de série d'un objet signalé comme volé dans leurs fichiers. Une photo a été envoyée au fabricant dans la foulée. La réponse est tombée aussitôt, la marque expliquant qu'il s'agissait d'une contrefaçon.
Mais sans le savoir, les faussaires ont reproduit le numéro de série d'une montre coûtant plusieurs milliers de francs suisses, volée dans le canton de Bâle, en 2011.
"La montre volée est toujours recherchée, ce qui veut dire que toute personne qui porte sa réplique peut se faire arrêter n'importe où dans l'espace Schengen", explique Michel Bachar, le porte-parole des gardes-frontières.
La montre étant contrefaite, "elle enfreint la loi sur les marques et le design", et son propriétaire, -l'automobiliste français-, "sera donc dénoncé et poursuivi pour ces faits par le détenteur de la marque", précisent les douanes, mais "finalement dans son malheur, le voyageur s'en sort assez bien, il aurait pu finir son voyage en prison" pour vol.