Le coach de l'Evian-Thonon-Gaillard Club revient sur le match de son équipe, joué hier soir face à Nice. Un match nul 2-2 qui ne fait pas les affaires des Haut-Savoyards dans la course au maintien en ligue 1.
Réaction de Pascal Dupraz, (entraîneur d'Evian-Thonon-Gaillard): "Non, je ne suis pas satisfait de ce point pris à Nice. Nous avons dominé et nous méritions de gagner. Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'on ait pris un but à la quarante-cinquième minute sur un fait de jeu. J'ai vu ce soir à Nice des gestes qu'on ne doit pas voir sur les terrains. J'espère que la commission de visionnage ne sert pas qu'à sanctionner Evian-Thonon. Malgré tout, nous nous accrochons. J'espère que nous arriverons vite aux quarante points."
Réaction de Claude Puel, (entraîneur de Nice): "Un peu de frustration parce que nous menions et que nous avons eu encore des situations. En première mi-temps, nous avons été bousculés, sous pression. Nous n'avons pas su répondre aux duels et au jeu direct d'Evian. Dès qu'on tentait de faire un pressing, notre adversaire allongeait ses ballons. Il aurait fallu trouver des angles et des transversales, ce que nous avons su faire après la pause. Nous avons remis les choses à plat. J'ai apprécié la réaction de mes joueurs. Ils sont concernés.
Avec un peu de recul, au-delà de la déception du résultat, il faut se souvenir du nombre de nos suspendus ce soir et de ceux des blessés. Je pense à Mathieu Bodmer forfait de dernière minute pour une béquille à la cuisse que nous récupérerons pour le déplacement à Reims et à Papy Mendy qui a fait un essai samedi matin suite à une petite lésion à un muscle de la hanche. La préparation de ce match n'a vraiment pas été évidente. On me dit que le but d'Alexy Bosetti était hors-jeu. Je n'ai pas revu les images. Mais on le prend quand même, nous avons eu tant de décisions contraires. Je ne m'étendrai pas sur les supporteurs de la Populaire Sud qui ont réclamé la démission du président Jean-Pierre Rivère et du directeur général Julien Fournier, puis qui ont quitté leur virage. Il y a cependant beaucoup d'injustice à l'encontre de nos dirigeants".