Il était entré en clandestiné à 17 ans, en 1943, à Annecy. Walter Bassan s'est éteint dans la nuit de lundi à mardi 5 septembre en Haute-Savoie. Il avait défendu toute sa vie les acquis du Conseil National de la Résistance.
"Ma liberté était une deuxième naissance. Normalement, on aurait du crever là-bas. " Pendant 60 ans, Walter Bassan a raconté, de collèges en lycées.Inlassablement, il a évoqué son engagement dans la Résistance, les horreurs du nazisme, ses onze mois passés dans le camp de concentration de Dachau.
En 2009, son combat a fait l'objet d'un film . Le combat de toute une vie, pour défendre aussi les avancées sociales nées au lendemain de la guerre : la sécurité sociale, les allocations ou les retraites.
Récit : FEUTRY Marion, WORRETH Serge, ESPITALLIER Philippe, NEYRET Gilles
•
©France 3 Alpes
Un combat toujours actuel
En 2007, lorsque le candidat Sarkozy se rend sur le plateau des Glières, Walter Bassan et son ami réalisateur Gilles Perret, lance un vaste rassemblement.
Un millier de citoyens se mobilisent contre l'instrumentalisation de ce lieu, symbole de la résistance.
Chaque année ensuite, Walter Bassan monte à la tribune chaque année pour appeler à résister. "On a vaincu l'armée nazie en 45, mais on n'a pas vaincu l'idéologie nazie. Et actuellement, on assiste à des dérives, dans toute l'Europe" rappelait-il.
La bande-annonce du film "Walter Bassan, retour en Résistance"
