On est bien payé, on peut de temps à autres se bouger", voici une des phrases prononcées par Pascal Dupraz au sortir du match qui opposait ETG à Montpellier. Le coach des Roses a tout de même concédé de "bonnes intentions".
"Nous avons été très bons dans les intentions", a concédé Pascal Dupraz, le coach d'ETG. "Mais, il est dommage de perdre notre 22e point après avoir ouvert la marque.
C'est une bonne chose de prendre un point à Montpellier, qui restait sur une belle série.
On a manqué d'aisance technique dans les sorties de balle. C'est dommage car Montpellier était vite coupé en deux. C'est très préjudiciable d'être contré à la 44e minute quand on mène 1-0 à l'extérieur.
Nous devons continuer sur cet élan, préserver le même contenu. Si on veut marquer des points, encore faut-il pratiquer un bon football. A partir du moment où Kévin Bérigaud fait les efforts, il retrouve le chemin des filets. Si j'avais un conseil à donner à Kévin Bérigaud comme à tous les attaquants, (ce serait) faites des efforts et vous serez récompensés. On est bien payé, on peut de temps à autres se bouger".
Le match en bref
Evian/Thonon (17e), qui n'a plus gagné depuis le 4 décembre face au PSG (2-0), obtient un point précieux, mais sent plus la menace de Valenciennes se préciser.
Plus entreprenants et plus audacieux, les Hauts-Savoyards se montraient les plus dangereux lors de la première demi-heure. Autour d'une organisation à quatre attaquants, ils inquiétaient le gardien montpelliérain par l'intermédiaire de leur nouvel avant-centre De Melo, auteur de plusieurs coups de tête (14e, 18e).
Peu après une belle frappe de Cédric Barbosa (29e), l'équipe de Pascal Dupraz ouvrait la marque grâce à une reprise de Kevin Bérigaud (32e). Ce dernier inscrivait son septième but de la saison en logeant une frappe dans le petit filet, à la suite d'un corner de Barbosa.
Jusque-là incapable de mettre son jeu en place, Montpellier élevait son niveau pour égaliser juste avant la pause (44e) sur un but de Rémy Cabella, qui concluait un parfait service de Anthony Mounier. Au cours de la seconde période, Montpellier reprenait les choses en main, mais manquait de lucidité et de percussion dans les 30 derniers mètres à l'image de Niang, remplacé au bout d'une heure de jeu.
L'équipe de Courbis peinait d'autant qu'elle était réduite à dix après l'exclusion du défenseur Siaka Tiéné (68e). Elle poussait dans les vingt ultimes minutes, mais ni la frappe de Cabella (71e), ni le tir de Montano (80e), ni le coup franc de Mounier (87e), qui ricochait sur la transversale, ne trouvaient la cible. Montpellier abandonnait des points précieux dans la course au maintien.