Les gendarmes du peloton motorisé de Saint-Julien-en-Genevois ont mis la main sur 42 kilos de drogues, mi-février. La valeur marchande est estimée à 480 000 euros. Un homme a été interpellé et condamné, ce lundi 21 février, à quatre ans de prison ferme.
D'un contrôle routier à une importante saisie de drogues. Au cours de plusieurs opérations, les gendarmes du peloton motorisé de Saint-Julien-en-Genevois, à la frontière suisse, ont mis la main sur plus de 40 kilos de drogue, d'une valeur marchande estimée à environ 480 000 euros.
Le 16 février dernier, des douaniers demandent à un conducteur d'une Volkswagen Golf de s'arrêter sur l'aire d'autoroute de Valleiry, sur l'A40. L'individu prend la fuite au volant, puis finit par s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence avant d'abandonner son véhicule.
De l'autoroute, il parvient à rejoindre la commune de Valleiry, à pieds. Près de 32 kilos de résine de cannabis sont retrouvés dans son véhicule. Un important dispositif de recherches est alors mis en place pour le retrouver. Les investigations permettent de retrouver cet homme de 29 ans, dans le département de l'Ain.
Déjà connu de la justice
Lors de différentes perquisitions menées dans ses points de chute, les gendarmes retrouvent 3 kilos de cocaïne, 6 kilos d'herbe de cannabis et 1 590 euros en espèces. Montant estimé de toutes ces saisies : environ 480 000 euros, selon la gendarmerie de Saint-Julien-en-Genevois.
Le mis en cause, domicilié à Valserhône, est finalement interpellé au domicile de sa sœur dans l'Ain le 19 février. Sans profession et déjà connu de la justice, il a été placé en garde à vue, ainsi que sa compagne, l'ayant aidé lors de sa fuite.
Ils ont, tous les deux, été déferrés devant le tribunal judiciaire de Thonon-les-Bains, ce lundi 21 février afin, afin d'être présenté au magistrat. Jugé en comparution immédiate, le mis en cause a été condamné à la peine de 4 ans de prison ferme avec mandat de dépôt, à une amende douanière de 90 000 euros et à une confiscation du véhicule. Sa compagne a été reconnue coupable de complicité et condamnée à la peine de 18 mois de prison assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans.
"Deux autres personnes appartenant à la sphère familiale de l'auteur des faits et ayant aidé à sa dissimulation lors de sa fuite font l'objet d'une convocation judiciaire devant ce même tribunal", indique la gendarmerie.