L'interview de Charles Hedrich, l'aventurier du grand Nord

On croirait un roman d'aventure mais non, c'est la vie de Charles Hedrich. L'ancien chef d'entreprise s'est souvent illustré par des défis incroyables. Après la traversée du désert d'Atacama à pied, il s'est lancé dans le passage du grand Nord canadien à la rame.  

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Charles Hedrich est le premier homme à avoir traversé le mythique Passage du Nord-Ouest en solo. Pas tout à fait une balade tranquille... Un périple qui a compté trois saisons, deux hivernages, 6.000km dans l'Arctique, 165 jours de rame, un soulèvement de baleine, une attaque d'ours, de la glace, du vent de face... 

Rameur aguerri, Charles Hedrich avait en 2012 réalisé le premier aller-retour en solo sur l'Atlantique, en 141 jours. Cette fois, il est allé plus loin avec 165 jours en mer. Le Lyonnais, originaire de Saint-Gervais en Haute-Savoie, était invité sur le plateau de France 3 Alpes. 


Ces 6.000 kilomètres à la rame, dans un bateau en kevlar carbone, Charles Hedrich explique qu'il n'aurait pas pu les parcourir il y a dix ans. "Cette expédition, je n'aurais pas pu la boucler, parce que la banquise fond de plus en plus. Mais ce n'est pas un phénomène linéaire, par exemple je pensais finir le passage du Nord-Ouest en deux saisons, mais l'année dernière je suis resté coincé parce qu'il y a une partie qui ne dégèle jamais, même l'été". 

Toutefois, l'aventurier a pu l'observer de près, le recul de la banquise est indiscutable. "Cette année il y avait d'énormes icebergs", poursuit-il, "donc des bouts de glace détachés des glaciers, et puis il y avait un peu de banquise au début de l'été, mais plus rien à la mi-août".

Au cours de son périple, Charles Hedrich a fait plusieurs rencontres. De très belles, une baleine, des bélugas, des orques... Et puis un ours, qui l'a attaqué alors qu'il ne s'y attendait pas du tout.

"J'étais debout sur mon petit bateau à rame", raconte-t-il, "à une vingtaine de mètres de la berge. Je photographiais une mère ourse et son petit. C'était magnifique. Et tout d'un coup ils partent en galopant dans des énormes bloc de rochers. (...) Et là, un énorme mâle que je n'avais pas vu arrive sur moi (...) il se jette à l'eau et il avance sur le bateau. Le problème, il fait une tonne, mon bateau il fait 165 kilos (...) Mais comme je ne m'attendais pas à être dans une situation à risque, mon fusil était à l'intérieur de l'abri... "

Vous voulez connaître la suite? Vous pouvez la lire sur le site internet de Charles Hedrich

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