Le Haut-Savoyard Laurent Ségalat reconnu "définitivement" coupable du meurtre de sa belle-mère

Laurent Ségalat, réfugié en Haute-Savoie, a été reconnu définitivement coupable du meurtre de sa belle-mère par le Tribunal fédéral, la plus haute instance juridique suisse saisie d'un recours après sa condamnation à 16 ans de prison.

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Le Tribunal Fédéral a cependant jugé que cette peine de 16 ans était trop lourde, et que la peine adéquate se situe dans une fourchette de 10 à 15 ans. L'affaire est donc renvoyée devant la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois, qui devra statuer sur la peine selon une procédure écrite.

Laurent Ségalat, interrogé par le quotidien helvétique 24 Heures, a estimé que la décision du Tribunal Fédéral était "décevante". "Je n'ai pas grand chose à ajouter", a-t-il dit, en précisant n'avoir pas encore parlé avec ses avocats.

Retour sur l'affaire


L'affaire remonte à janvier 2010, avec la découverte du corps de Catherine Ségalat, belle-mère de Laurent Ségalat. Le chercheur, qui s'est toujours déclaré innocent, a découvert le corps. Les policiers l'ont cependant arrêté, et placé en détention préventive jusqu'à son procès.

En première instance, il avait été acquitté, au bénéfice du doute. Laurent Ségalat est alors rentré en Haute-Savoie, à Thonon-les-Bains. Le ministère public a cependant fait appel de ce jugement, et a obtenu satisfaction. Au deuxième et dernier jour du procès d'appel, en novembre 2012, Laurent Ségalat a été reconnu coupable du meurtre de sa belle-mère et condamné à 16 ans de prison.

Il ne s'était pas présenté au deuxième jour du procès devant le Tribunal cantonal, car le procureur avait demandé son arrestation immédiate en cas de culpabilité. Depuis, il se trouve en France, d'où il ne peut pas être extradé.

Pour le Tribunal fédéral, il n'y a aucune preuve de l'intervention d'un tiers. Au contraire, selon le Tribunal Fédéral, de nombreux indices permettent d'établir un lien entre Laurent Ségalat et les lésions subies par sa belle-mère. La fixation de la peine pourra prendre encore plusieurs mois.

Après le jugement définitif, l'Office fédéral de la justice suisse pourrait demander l'exécution de la peine de prison en France, au cas où Laurent Ségalat refuserait de la purger en Suisse.
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