Le nombre de frontaliers en Suisse romande a doublé depuis l'entrée en vigueur en 2002 de l'Accord sur la libre-circulation entre la Suisse et l'UE, selon un rapport publié vendredi par le Conseil du Léman, une organisation transfrontalière.
Entre 2002 et 2012, le nombre de travailleurs frontaliers a doublé dans les cantons de Genève, de Vaud et du Valais, passant de 44.500 à 90.300, indique ce rapport.
La quasi-totalité de ces frontaliers habitent en France. 72% travaillent dans le canton de Genève, 25% dans le canton de Vaud et 3% dans le canton du Valais, a indiqué le Conseil du Léman (CdL) dans un communiqué.
Désormais, les frontaliers, qui ont augmenté plus vite que les emplois en Suisse, occupent 12% des emplois dans la région, contre 7% en 2002. Les résultats de cette étude, commandée par le Conseil du Léman ont été présentés à la presse par Guy Larmanjat, président du Conseil du Léman et vice-président du Conseil général de l'Ain et par Pascal Broulis, conseiller d'Etat du canton de Vaud.
Le Conseil du Léman, crée le 19 février 1987, est composé pour la partie française des départements de l'Ain et de la Haute-Savoie et pour la Suisse des cantons de Vaud, Valais, Genève. Les Etats français et suisses ont un statut d'observateur.
Le Conseil du Léman est une instance de concertation dont le but est de promouvoir les relations transfrontalières et initier des projets communs de coopération.