Le militaire de Haute-Savoie Alain Bertoncello et son frère d’armes, Cédric de Pierrepont recevront un hommage national aux Invalides ce mardi 14 mai 2019. Le chef de l’Etat l’a annoncé vendredi soir sur les réseaux sociaux.
Le militaire de Haute-Savoie, Alain Bertoncello, et son frère d’armes, Cédric de Pierrepont ont été tués en "héros" hier dans l’opération de libération des otages français détenus au Burkina Faso.
Ils recevront un hommage national.
L’annonce a été faite par le président Macron dès hier soir sur Twitter.
"Ils ont donné leur vie pour en libérer d'autres. Mardi, nous rendrons un hommage national aux Invalides à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. Dès à présent, portons nos pensées vers leurs familles et frères d'armes", a écrit le chef de l'État.
Ils ont donné leur vie pour en libérer d'autres. Mardi, nous rendrons un hommage national aux Invalides à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. Dès à présent, portons nos pensées vers leurs familles et frères d'armes.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 10 mai 2019
La cérémonie aux Invalides débutera à 11 heures mardi.
En attendant, ce samedi, le chef de l’Etat doit accueillir les ex-otages libérés. Leur retour est prévu à 18 heures à l’aéroport militaire de Villacoublay.
Les ministres Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères) et Florence Parly (Armées) ainsi que le Général François Lecointre, chef d'État-Major des armées seront présents.
Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, avaient été enlevés le 1er mai dernier pendant un séjour touristique au Bénin, pays jusque-là épargné par l'insécurité en Afrique de l'Ouest.
Selon le récit du chef d'état-major français, "les commandos des forces spéciales se sont inflitrés dans la nuit noire sur une distance de 200 mètres, malgré la présence d'une sentinelle", avant d'être finalement repérés à 10 m des abris des ravisseurs.
Les commandos décident alors de monter à l'assaut sans ouvrir le feu, pour ne pas provoquer de pertes chez les otages. Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello "sont tués à très courte distance". En face, quatre ravisseurs sont tués.
Cette opération a été "rendue possible par la mobilisation des moyens de (la force antijihadiste française au Sahel) Barkhane, le soutien logistique des forces burkinabè et le soutien américain en renseignement", a précisé le général.