Après une escale à Lorient, rendue obligatoire par le passage de la tempête Ciaran, les skippers de la Transat Jacques Vabre 2023 vont pouvoir reprendre le départ ce lundi 6 et mardi 7 novembre. Le Haut-Savoyard Aurélien Ducroz, à bord de son Class40 "Crosscall", s'attend à des premières journées difficiles en direction de la Martinique.
La Transat Jacques Vabre va finalement pouvoir battre son plein. Après un départ perturbé par la tempête Ciaran, plusieurs bateaux sont autorisés à prendre le départ ce lundi 6 novembre depuis Lorient en direction de la Martinique. D'autres partiront mardi du Havre.
Les Class40, des voiliers monocoques de 40 pieds, pourront eux quitter les côtes bretonnes ce lundi. Au plus grand bonheur du skipper de la Haute-Savoie, Aurélien Ducroz : "On est partis dimanche dernier du Havre. Mais malheureusement, la tempête Ciaran nous a obligés à faire une escale au port de Lorient, nous a-t-il confié quelques heures avant le départ. La course est donc divisée en deux étapes. Mais ce lundi, à 10h45, tout va pouvoir repartir. C'est parti pour la Martinique."
Une mer encore agitée ?
Le départ des Class40 a été donné, depuis le Havre, dimanche 29 octobre dans une mer agitée. "C'est plus de l'ordre d'un cyclone que d'une dépression ! C'est rare, très puissant et dangereux", avait alors précisé Xavier Macaire, à la barre d'un autre Class40.
🏁Grand départ mardi pour les #IMOCA⁰🔜 Reprise de course lundi pour les #Class40 et #OceanFifty
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV) November 4, 2023
📆 Lundi 6/11 - Lorient
10h30 : OceanFifty
10h45 : Class40
📆 Mardi 7/11- Le Havre
9h30 : Départ IMOCA
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📸 JM.Liot / Alea #RouteDuCafé pic.twitter.com/eSVPd0xeWc
"Ce week-end, il rest(ait) de l'air et de la mer. (...) Ce sont des conditions qui sont engagées", avait expliqué Francis Le Goff, directeur de la course, lors d'un point presse mercredi dernier.
La première fenêtre envisageable était donnée pour cette journée de lundi. Les Class40 et Ocean Fifty, soit 45 bâteaux, vont finalement pouvoir prendre le départ : "Tout va bien à bord. Le bateau est en pleine forme. La première étape a été raide pour les bateaux, mais on n'en a pas trop souffert donc on est contents", explique Aurélien Ducroz depuis son navire, le "Crosscall".
La mer va être très formée et les vents vont être assez forts sur les trois ou quatre premiers jours de course.
Aurélien Ducroz.
Les conditions devraient rester compliquées lors des premières journées de cette Transat Jacques Vabre 2023 : "On va désormais avoir une petite semaine difficile encore, parce que la mer va être très formée et les vents vont être assez forts sur les trois ou quatre premiers jours de course, avant de récupérer les alizés", des vents tropicaux venant de l'Est, parfois très porteurs pour les skippeurs.
"Ce ne sera pas non plus des vacances, mais il y aura du beau temps pour aller jusqu'en Martinique", se réjouit d'avance le Haut-Savoyard.