La préfecture de Haute-Savoie et l'Agence Régionale de Santé ( ARS) lancent un plan anti-prolifération du moustique tigre. Depuis 2019, de nombreux signalements ont été recencés sur l'agglomération d'Annecy, à Yvoire et au bord du lac Léman.
Le moustique tigre est implanté en Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2012.
Depuis 2019, la Haute-Savoie fait partie des neuf départements de la région touchés de façon perenne.
La préfecture de Haute-Savoie et l'Agence Régionale de Santé renforcent la surveillance épidémiologique et les zones où le moustique est présent et susceptible de s'implanter.
Il s'agit de détecter sa présence afin d'agir au plus vite pour lutter contre sa progression.
Cette surveillance est confiée à l'Entente Interdépartementale Auvergne-Rhône-Alpes (EIRAD) désignée par un marché public.
Elle repose sur l'installation et le suivi d'un réseau de pièges pondoirs. 46 ont été mis en place en Haute-Savoie sur 16 communes.
On demande aux particuliers d'éliminer les endroits où l'eau peut stagner, de vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et de couvrir les réservoirs d'eau.
Il est également important de limiter les lieux de repos des moustiques adultes et de :
- débrousailler et tailler les herbes hautes et les haies
- élaguer les arbres
- ramasser les fruits tombés et les débris végétaux
- limiter l'arosage.
Vous pouvez participer à la surveillance de cette espèce. Il s'agit d'une action citoyenne permettant de compléter les actions mises en place. Si vous avez un doute sur sa présence, rendez-vous sur le site : www.signalement-moustique.fr.
Enfin, les pouvoirs publics rappellent que pour éviter l'introduction et la transmission de la dengue, du chikungunya et du Zika en métropole, ils faut se protéger des piqûres de moustiques vecteurs de ces trois virus.
En cas de symptômes (maux de tête, fièvre, courbatures, éruption cutanée) survenant dans les 15 jours après le retour d'un pays à risque, il faut consulter sans tarder son médecin traitant.