Philippe Ferrero et Didier Matrundola, face à la société Loomis. Sanctionnés, ils réclament des dommages et intérêts.
2 ex-collègues de Musulin devant les prud'hommes
Le 02 décembre, Philippe Ferrero et Didier Matrundola, les deux anciens équipiers de Toni Musulin, sanctionnés par leur employeur, la société suédoise de convoyage de fonds Loomis, ont réclamé des dommages et intérêts devant le conseil de prud'hommes de Lyon.
Vendredi 02 décembre, les deux anciens équipiers de Toni Musulin, sanctionnés par leur employeur, la société suédoise de convoyage de fonds Loomis, ont réclamé des dommages et intérêts devant le conseil de prud'hommes de Lyon. Philippe Ferrero et Didier Matrundola avaient été sanctionnés après le "casse du siècle" de novembre 2009.
A la suite de la disparition des 11,6 millions d’euros, Philippe Ferrero avait écopé d’un avertissement et Didier Matrundola d'une mise à pied. En novembre 2010, ce dernier a été licencié pour avoir refusé de porter son gilet pare-balles à sa prise de service. En avril 2011, après sa participation à une grève et des propos tenus à la presse, Philippe Ferrero, menacé de licenciement, a fait l'objet d'une mise à pied de cinq jours.
A l'audience, l'avocat de la société Loomis a indiqué que les deux hommes n'avaient été que légèrement sanctionnés au regard des irrégularités commises et au préjudice subi par la société. et que les faits qui leur ont été reprochés par la suite sont "graves".
Les deux hommes, qui ont demandé la levée des sanctions, ont également réclamé des dommages et intérêts. Le conseil de prud'hommes de Lyon rendra sa décision le 17 février prochain.
Ci-contre le reportage de V.Benais & O.Denoyelle -
Edition 19/20 Rhône-Alpes - 02/12/11