Le quinquagénaire est mis en examen pour l'enlèvement, la séquestration et l'homicide volontaire de l'étudiante
Affaire Anne-Sophie Girollet : une interpellation
Mardi 19 juin, un homme d'une cinquantaine d'années a été interpellé à Replonges (Ain) et placé en garde à vue à Mâcon dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'Anne-Sophie Girollet, étudiante de 20 ans. L'affaire remonte à mars 2005...
Le 19 juin, un quinquagénaire a été interpellé à Replonges (Ain) et placé en garde à vue à Mâcon dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Anne-Sophie Girollet, une étudiante âgée de 20 ans. Un rebondissement qui intervient plus de sept ans après les faits...
Le rappel des faits
Anne-Sophie Girollet, originaire de Replonges, était étudiante en troisième année de médecine à Lyon. La jeune fille a disparu au soir du 19 mars 2005 après un gala de danse organisé à Mâcon. Elle devait rejoindre son ami à quelques kilomètres du club. Un témoin a vu la jeune fille quitter le parking au volant de sa voiture. Anne-Sophie Girollet n'a plus reparu. Son ami a donné l'alerte le soir même. Les recherches ont permis de retrouver son véhicule, immergé dans la Saône, le 22 mars. Le corps de l'étudiante a finalement été retrouvé le 02 avril 2005, quinze jours après sa disparition, flottant dans la Saône près d'un pont de Mâcon. L'autopsie a révélé des traces de coups et une strangulation. Les traces d'ADN retrouvées dans la voiture de la jeune fille pourraient avoir parlé ...
Une mise en examen
Le suspect de 50 ans, interpellé et placé en garde à vue mardi, a été mis en examen jeudi (21 juin) à Mâcon pour l'enlèvement, la séquestration et l'homicide volontaire d'Anne-Sophie Girollet. Sept ans après les faits, il a pu être identifié grâce à "l'évolution des techniques" dans le domaine de la génétique, selon le procureur de la République à Mâcon, Karine Malara, qui a tenu une conférence de presse. Selon le parquet, ce sont des traces partielles de l'ADN de cet homme, découvertes dans "plusieurs points" de la voiture de la jeune fille, qui ont conduit les enquêteurs vers ce suspect, identifié grâce au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
"Les chefs de mise en examen sont l'enlèvement, la séquestration et l'homicide volontaire", a-t-elle déclaré, tout en soulignant que "l'ADN n'est pas la preuve absolue, mais un élément de l'enquête". L'homme, qui nie les faits, a été placé sous mandat de dépôt. Le suspect, "au passé judiciaire chargé", avait déjà été condamné par le passé pour "des faits de vol et de recel de véhicules", ainsi que pour des "violences physiques", selon le parquet.