Fin du conflit des ouvriers portugais qui réclamaient des salaires impayés à Avoriaz.
Un accord est intervenu dans le conflit qui concernait vingt-huit ouvriers portugais travaillant à la construction de résidences Pierre et Vacances dans la station de ski d'Avoriaz (Haute-Savoie) Ils étaient en grève depuis lundi pour exiger le versement d'heures supplémentaires.
Une trentaine d'ouvriers portugais travaillant à la construction de résidences Pierre et Vacances dans la station de ski d'Avoriaz (Haute-Savoie) ont obtenu mercredi le paiement d'heures supplémentaires impayées au terme de trois jours de grève, a-t-on appris de sources concordantes.
"On a signé un accord. Il prévoit le paiement des heures supplémentaires qui n'avaient pas été payés, notamment les samedis", a indiqué à l'AFP Jean-Pierre Piovesan, juriste à la CFDT.
Les heures supplémentaires impayées représentent, selon lui, "environ 2.000 euros par salarié".
Les ouvriers en grève étaient employés sous contrat de travail portugais par la société portugaise LG Construçoes, elle-même sous-traitante de la société française Saneco, basée à Châtellerault (Vienne).
En grève depuis lundi, ils occupaient des appartements, qui devaient être libérés pour la saison d'hiver, et étaient "déterminés à ne pas partir" tant qu'ils n'avaient pas été payés, selon M. Piovesan.
La patron de LG Construçoes, Raphaël Fontaine, a confirmé s'être "engagé par écrit à régulariser les heures supplémentaires" mais a regretté la méthode employée par les grévistes.
"Ils m'ont forcé à signer un papier avant de quitter les appartements", a-t-il dénoncé.
Initialement, les ouvriers s'étaient mis en grève pour obtenir le paiement de leur salaire d'octobre qui n'a été réalisé que le 28 novembre.
"Les heures supplémentaires seront payées au plus tard de le 10 décembre", a assuré le gérant de Saneco, David Cotterau. Ce dernier s'était engagé à payer lui-même les ouvriers si son sous-traitant ne le faisait pas.
Les ouvriers devaient repartir dès mercredi soir vers le Portugal à bord d'un bus affrété spécialement par la société portugaise laquelle nous affirmé que le nécessaire pour la régularisation de ces paiments avait été fait : " il ne manque que quelques feuilles d'heures supplémentaires pour boucler les comptes qui doivent être fait en jonglant avec la loi française et la loi portugaise" nous a déclaré Mme Fontaine , l'épouse de patron de LG Construçoes