La cour d'appel a renvoyé mardi son jugement dans l'affaire d'un ouvrier d'Eurovia décédé en 2008 d'un cancer.
LYON, Le procès du cancer du bitume
Le sujet de France 3 revient sur cette affaire qui a vu la mort d'un employé d'Eurovia, ouvrier du bitume, atteint d'un cancer de la peau, peut-être lié à la composition dangereuse des produits qu'il manipulait.
La maladie pourrait être lié au bitume utilisé par le groupe Vinci. La cour d'appel de Lyon demande un nouveau débat scientifique avant de se prononcer.
Une nouvelle audience se tiendra le 29 novembre prochain devant la chambre sociale de la cour d'appel, chargée de trancher sur une éventuelle "faute inexcusable" de l'entreprise de travaux publics. D'ici là, la caisse primaire d'assurance maladie de l'Ain, qui a reconnu le cancer de José-Francisco Serrano Andrade comme maladie professionnelle, doit saisir un nouveau Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) qui devra examiner les causes du décès de cet ouvrier de 56 ans.
En mai 2010, le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Bourg-en-Bresse avait, pour la première fois en France, fait le lien entre le cancer de la peau de M. Andrade et les fumées toxiques du bitume, et reconnu la faute inexcusable d'Eurovia. Eurovia, qui réfute tout lien entre bitume et cancers, avait fait appel. "Nous sommes extrêmement satisfaits", a réagi mardi devant