Les hostilités déclarées à la tête de l'UMP risquent-elles d'entacher son résultat aux prochaines législatives ?
Combat de chefs à l'UMP: analyse de Daniel Navrot
Quelles répercussions à droite en Rhône-Alpes ? Des réponses avec le politologue Daniel Navrot (Prospective Rhône-Alpes-Méditerannée)
Dans sa dernière lettre hebdomadaire d’information politique, «Prospective Rhône Alpes», Daniel Navrot livre une analyse intéressante de l’impact du duel Copé /Fillon sur le prochain scrutin.
Non pas, dit-il, que cette guerre de succession larvée trouve nécessairement des prolongements au niveau local mais «c’est l’image de l’UMP qui est un peu assombrie par cette compétition un peu vive et prématurée».
Il prolonge son analyse dans notre JT sur l’antenne de France 3 Rhône Alpes jeudi 24 mai : «Là où l’UMP paraissait unie face à une atomisation complète des divers droite et des centristes, l’UMP avait une sorte d’avantage (…)»
De fait, dans le Rhône où Nicolas Sarkozy est arrivé en tête aux présidentielles, 4 voire 5 candidats divers-droite et du centre vont se disputer les suffrages dans la plupart des 14 circonscriptions, outre celui de l’UMP. "Une inflation de candidatures à droite déjà de nature à fragiliser le camp de la majorité sortante."
Et le politologue Daniel Navrot d’expliquer que cette compétition ouverte un peu trop tôt à l’UMP risque de lui retirer l’avantage psychologique d’une unité intangible, affichée jusqu’à maintenant derrière un seul homme.
L’UMP semble avoir pris la mesure du danger. Alain Juppé appelle aujourd’hui «les uns et les autres au rassemblement». Et les cadres du parti sont convoqués samedi 26 mai à Paris à une séance de motivation électorale avec Copé et Fillon. Histoire de resserrer les rangs.