Fausse alerte à la centrale nucléaire de St Alban

Un sous-traitant travaillant sur le site, lassé des procédures de contrôle, force l'accès déclenchant l'alarme.

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Plus de peur que de mal à la centrale nucléaire de Saint-Alban en Isère. Mardi 4 août vers 16 h une alerte à l'intrusion retentit sur le site. Les services de sécurité et les gendarmes de la brigade de Vienne dépêchés sur place procèdent à l'arrestation de l'importun.

Pas de terroriste ou de militant écologiste, celui-ci s'avère être un employé travaillant pour un sous traitant d'EDF. L'homme lassé par les nombreuses procédures de contrôles serait entré sur le site sans montrer son badge.

Il a passé plusieurs heures en garde-à-vue dans les locaux de la gendarmerie de la brigade de Saint-Clair du Rhône.

 

L'alerte a été déclenchée à 14h50 "après qu'un individu eut franchi le portail

d'accès" du réacteur numéro 1 "sans répondre à la demande de présentation de badge

formulée par le gardien"

 

Ce réacteur est actuellement à l'arrêt pour des opérations de maintenance et de

rechargement en uranium. Une partie de ces opérations est sous-traitée à des entreprises

extérieures à EDF.

 

"Les renforts de gendarmerie envoyés immédiatement sur place pour retrouver l'intéressé

ont permis de l'interpeller très rapidement", est-il indiqué dans le communiqué de la préfecture de l'Isère.

 

"Les premières vérifications effectuées ont montré qu'il s'agissait d'un employé

d'une société engagée sur le chantier de maintenance, qui n'avait pas respecté

la procédure de sécurité", a ajouté la préfecture.

 

Placé en garde à vue à la brigade de Saint-Clair-du-Rhône, il était toujours entendu

par la gendarmerie mardi soir.

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