Les bleues échouent en quarts de finale comme à Pékin.
Amandine Leynaud , la gardienne de l’équipe féminine de France de hand Ball originaire d’Aubenas ,en est encore toute retournée : « Il n’ y a pas de mots pour dire à quel point c’est dur … ».
La défaite des bleues, hier soir, contre le Monténégro (22-23) en quarts de finale du tournoi olympique, c’est d’abord la sienne puisque la qualification s’est jouée sur un penalty tiré dans la dernière seconde et qu’elle n’a pas su intercepter, ni repousser.
Mais c’est une défaite collective avant tout : Les bleues ont sans doute cru avant l’heure à leur invincibilité tant elles avaient brillé dans les matches de poule .
« C’est souvent comme ça, reconnaît Amandine, quand on fait une très bonne première phase ».
Et de fait les handballeuses françaises avaient déjà échoué à ce stade de la compétition, il y a quatre ans aux Jeux de Pékin.
L’occasion était là pourtant, qu’elles n’ont pas su saisir alors que tout les désignait pour une médaille olympique. Une bonne cohésion d’équipe ,une force de frappe et une détermination que l’on a pourtant vu fléchir au fur et à mesure du match confrontées à des adversaires réellement « habitées »…
Avec trois buts d’avance en milieu de deuxième période, la France pouvait encore espérer garder l’avantage fort de son potentiel défensif. Pourtant, le Monténégro réussit à forcer la ligne française .Les shoots, plus précis, permettent de réduire la marque et d’égaliser dans la dernière phase de jeu .Jusqu’au pénalty fatal, porteur de tant de regrets pour l’équipe française et son dernier rempart, Amandine Leynaud.
Cet après midi, les handballeurs français disputent à leur tour les quarts de finale du tournoi olympique contre l’Espagne. Retransmission sur France Télévisions à 15H30